Hello Dinosaure !
Hé oui, tu as raison, la vue, ça joue un rôle majeur ! Et si je peux me permettre, tes lunettes de soleil, mets-les systématiquement, ça t'évitera de développer la cataracte !
Merci pour ton partage sur les bâtons. Pour moi, ça a été radical. Le jour où en passant un chaos de gros blocs je me suis énervé et j'ai rangé ces maudits bâtons, j'ai rajeuni de 20 ans ! (passé un certain âge, ça fait du bien !!!)
Après, on ne va pas régersser, on va découvrir la montagne autrement. Je ne sais plus qui disait : (je cite à peu près) Faire de la montagne, c'est action, puis méditation. On va passer à la méditation. On verra plein de trucs que les petits jeunes qui cavalent en ne regardant que là où ils mettent les pieds ne voient pas !
Perriko

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Penser pour ne pas être pensé

Totalement d'accord avec vous pour les bâtons. Je suis bien plus à l'aise sans qu'avec dans les passages demandant de l'équilibre où les descentes.

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Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)

Pour les passages demandant de l'équilibre (genre traversée de champs de blocs) je suis bien d'accord, en revanche pour les descentes , d'ailleurs c'est une des utilités principales des bâtons afin d'alléger les chocs sur les genoux. Encore faut-il prendre une position de skieur, assez penché sur l'avant, afin de faire reposer une partie du poids sur les bâtons et les bras. De ce fait on peut aussi partir plus facilement en avant si on se rate, mais dans une descente herbeuse c'est malgré tout préférable que de se tenir trop en arrière et de partir les pieds en avant (voire les pieds devant dans certains cas )

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c'est pas toi qui est penché, c'est tes batons les pauvres !

Pfffffff

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Oula, on parle vertige, j'arrive !

deux petits trucs qui ont pas été cités, si on parle de peur du vide (psycho) plutôt que de vertige pur (problème d'oreille interne) : la bouffe et l'alcool.
Pour la bouffe : ne jamais être en manque, ca accentue (voire crée) la peur. Je l'ai bien vu lors d'un stage d'initiation alpi dans un couloir : début impec, j'attends 10 minutes à un relais, au début de l'attente tout va bien, la glycémie a chuté, 5 minutes après ca va beaucoup moins bien, je commence à avoir un peu peur, je mange un truc, 5 minutes après ca va mieux.

Deuxième truc : l'alcool. Je ne dis pas de partir aussi bourré que Dalmatien ( ), mais l'alcool est un désinhibiteur, et ca marche aussi pour le vide. Pour mon cas, après une bière pas très forte je n'ai plus peur du vide du tout. Après deux, il ne faut pas que j'aille en montagne, parce qu'on a beau ne pas avoir peur du vide, tituber n'a jamais aidé !

Merci pour le retour sur les bâtons, je ne connaissais pas leur impact !

Tituber après deux bières est quand même la marque d'une petite nature

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non, d'un gabarit léger, c'est sûr que ca risque pas de t'arriver

C'est sûr que c'est pas le poids du cerveau qui t'alourdit

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c'est sûr, et ca me permet de partir avec un petit bocal et un petit sac

Petit retour pour ceux qui tombent sur le topic...

Comme disaient certains, on prend de l'assurance petit à petit au fur et à mesure des expériences. Il y a moins d'appréhension.

Bon, je ne serai jamais un cabri, mais depuis l'épisode du Hourgade, je suis allé au Perdiguère (fin juin 2017, demi-tour tardif après avoir rencontré la neige sur la crete, mais quand meme), Royo (zero difficulté), au Posets et Turon du Néouvielle (zero difficulté), et cette année au Pic de Bastan (2715m, peut-etre vertigineux mais le brouillard m'a enlevé de la vue le vide je pense), au Batoua et au Néouvielle (sans souci).

Je suis donc pret à tester d'autres pics maintenant, tant qu'on évite l'encordement.

C'est assez marrant, mais je remarque que mon vertige s'exprime surtout sur des reliefs assez aplanis. La fin du Hourgade, sur une crete étroite mais pas trop (un peu plus qu'une largeur d'homme), avec une micro-sente pas 100% confortable, sur du plat et sans possibilité de mettre les mains qq part, et bien ça me fait perdre mes moyens. A coté de ça, la fin du Néouvielle, ok c'est pentu et on met les mains, mais tant que j'ai qq chose à faire, de la roche à tenir, qq chose ou poser mon regard, ça va (faut pas que je m'arrete par contre).

C'est assez logique et fréquent ce que tu exprimes.
Le fait d'utiliser les quatre appuis est beaucoup plus rassurant alors qu'une arête fine et plate ne laisse que deux appuis et c'est ce qui pose problème. C'est en fait un manque de confiance (justifié ou pas) dans ses appuis.

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Hello tous

En Ariège il y a le Montcalme
3000 des plus faciles
Elizabeth

Ce n'est pas le nombre d'appuis qui crée le vertige... c'est la perte d'équilibre! et celle ci, sur une crète est liée au manque de repères visuels. On regarde ses pieds et on perd la référence horizontale/verticale, on n'a plus que l'attraction terrestre et la gravité universelle comme repère, ce qui donne l'impression d'être attiré par le vide présent. Rien que le fait de s'arrêter et regarder l'horizon soulage cela. Essayer aussi d'être bien vertical sur ses pieds aide (même si des fois pour poser une main il faut se pencher)

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« Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine. »
Alexandra David-Néel

Salut Luke...On parle de peur du vide, pas de vertige....Et je confirme que, dans le cas de la pire du vide, ce que tu dis...n'est pas complètement exact...pour l'avoir bien observé sur moi-même

Dans mon cas, et dans le cas décrit par hitman, la peur sous-jacente est bien celle de glisser, c'est la même sur une paroi à escalader avec un appui un peu loin, où tu ne mettras aucun poids sur le pied par manque de confiance. C'est aussi pour cela que les dalles du campbieilh sont si impressionnantes pour certains, alors que la configuration du terrain ne change en rien d'autre : seul le sol a l'air plus glissant, et ca suffit.