Un week end superbe, sous une météo de rêve, le grand bleu.
des images gravées dans nos mémoires, plein les yeux.
comme prévu, nous avons fait le valier en boucle en partant par la vallée de barlonguère et en revenant, le lendemain, par les étangs de milouga.
Pas mal de fatigue aussi, surtout le premier jour, compensée largement par le cadre grandiose et minéral du haut couserans.
le premier jour, nous sommes monté par le ribérot et la vallée de barlonguère, pour accéder au port de barlonguère, première étape avant de descendre sur l'étang long. Un moment pour souffler aussi, agréablement rafraîchis par une brise de montagne circulant dans ce couloir naturel.
La descente vers l'étang, pour une bonne partie, sur un névé qui s'achève (ou débute selon le sens de la rando) au pied de l'étang, s'est révélée plutôt agréable par la fraîcheur ambiante, surtout sous ce soleil de plomb, et est apparue moins périlleuse que nous ne le craignons (nous n'avions ni piolets, ni crampons.
L'étang long se longe par la gauche, sur un sentier qui se révèle parfois assez étroit ... voire aérien, sur certaines portions (équipées d'un câble), il est fortement conseillé de ne pas trébucher afin d'éviter de tester la température des eaux de ce lac, limpides mais plutôt fraîches.
Nous avons pris notre collation de la mi-journée, sur le verrou de l'étang long, surplombant ainsi l'étang rond, que nous atteindrions un peu plus tard.
Face à nous, dans un cirque grandiose, nous pouvons désormais apercevoir le refuge des estagnous, légèrement au dessus de nous, et deviner l'itinéraire emprunté par la via ferrata.
Après un repas et une halte réparateurs, nous avons entrepris la descente sur l'étang rond, (sur la berge duquel campent des randonneurs), longé par la droite, pour ensuite remonter jusqu'au refuge,.
OUF ! près de 15 heures, arrivée au refuge.
Ici et là , plusieurs randonneurs sont attablés sur la terrasse, émerveillés par le site, et sans doute un peu assommés par un soleil de plomb, sirotent leur boissons respectives.
AAAAAAAHHHHHHHHHH !!!
Un bon coca réparateur, un peu de sucre rapide ... et quelques bulles qui nous permettraient, nous l'espérions, faciliter la poursuite de la course.
Les sacs allégés au maximum, le refuge est bien conçu, nous continuons notre route jusqu'au sommet, à un rythme peut être un plus modeste, pour ce qui me concerne, et sous le sommet qui nous domine, d'une blancheur accentuée par la lumière ambiante.
600 mètres de dénivelé nous attendent, INSPIREZ, EXPIREZ.
la montée vers le col de faustin, se déroule dans un univers minéral à souhait, une sente "callaisseuse", ou il faut parfois poser les mains, traversée d'un névé, aussi rafraîchissante que les précédentes.
Arrivés au col, nous pouvons tout à la fois, souffler un peu … et admirer le panorama qui se dessine déjà .
la partie finale ne présente aucune difficulté technique, mais la température aidant, et surtout le dénivelé positif cumulé depuis le plat de la llau, à 7.45, (2300 mètres) commencent à se faire sentir.
Au sommet, le panorama est superbe, immense, irréel…
Un couple de randonneurs profitent du panorama, Ã l'ombre des 2 croix
.
séquence émotion, un ange passe.
Nous apercevons les étangs en contrebas, et l'itinéraire que nous emprunterons demain matin, après une nuit de repos au refuge.
La descente sur le refuge est assez agréable, le début de la soirée se révèle plus confortable, et la perspective du bon cassoulet et de la soupe de pain, mais aussi de l'apéritif de l'Aude qu'Isabelle a courageusement emporté dans ses bagages, qui nous attendent, à 19.30, nous redonnent un peu d'énergie.
La soirée et le repas, dégusté dans la fraîcheur réparatrice de la salle à manger, et dans la convivialité (un peu ternie, par un groupe de randonneurs un peu bruyants
) nous permettent d'achever une journée assez physique, demain est un autre jour.
Dimanche, je n'ai pas entendu le chant du coq, il a probablement fait les délices des randonneurs précédents, paix à son âme.
Un petit dej réparateur ( servi entre 6h et 8h) et nous poursuivons notre périple.
Nous remontons (moins de 200 mètres) au col de pécouch, au pied du valier, ou nous nous accordons une séance de bronzage relaxation méditation.
Fâce à nous, nous ne pouvons pas encore voir les étangs de milouga, apparaît un univers lunaire, rocailleux, qui s'étend, au pied du sommet et à perte de vue vers la vallée.
La descente sur les étangs, en fait sur celui qui jouxte notre chemin (que nous découvrirons un peu plus tard, et dans lequel, nous nous accorderons un bain de pied, plutôt agréable) est assez confortable.
Nous avons adopté un rythme de confort. Nous avons toute la journée devant nous, la fermeture de la route (du retour vers Toulouse), consécutive au passage du tour de france, et la beauté du cadre, propice à la contemplation, nous incitent à prendre du bon temps.
Information utile, près d'une cabane (j'ai oublié son nom), le filet d'une source (d'eau potable) s'écoule dans un abreuvoir.
Sans doute assez peu connue, cette portion de l'itinéraire, qui empruntent en partie le gr10, est semble t il assez peu fréquentée.
Nous avons croisé quelques randonneurs près des étangs de milouga ... et un marathonien, qui descendait en courant dans la vallée, la carte à la main, et un sac miniaturisé.
la descente pour rejoindre le riberot est assez longue mais sans difficulté particulière, attention cependant à ne pas glisser sur les petites pierres qui ornent la piste poussiéreuse.
Au terme de la descente, nous longeons un éboulis, et la fraîcheur toute relative, de la foret, ou la mousse sur les arbres donne un peu de verdeur à un relief qui se révèle nettement moins minéral que celui traversé plus tôt.
La piste nous permet de rejoindre le fond de la vallée et la rivière du riberot.
Nous longeons la rivière, et nous pouvons admirer, et prendre quelques clichés, les eaux impétueuses du ribérot, de belles cascades qui poursuivrons leur course au fond de la vallée.
traversée de la rivière et retour aux véhicules, la boucle est bouclée.
Nous aperçevons nos premiers touristes recherchant un peu de fraîcheur et assis sur la rive, les pieds dans l'eau, peut être des supporters du tour 2005 ?