tu as raison de prendre un sac de couchage confort 0°C. C'est ce que j'avais pour ma traversée et je n'ai pas souvent ouvert la fermeture éclair pour dormir. Je n'avais que le double toit d'une tente aussi. De plus quand on est en montagne tous les jours pendant un mois, c'est forcé de se prendre du très mauvais temps un jour ou l'autre. La neige est fréquente pour les HRP-istes

Je ne sais qui l'a dit dans un autre post, mais effectivement s'habiller dans un duvet ne sert à rien à part avoir encore plus froid.

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Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)

C'est moi en rapportant ce que m'avait dit un vendeur du vieux camp... ce qui me laissait dubitatif : je me souviens d'une nuit froide il y a quelques années quand j'étais encore étudiant dans le Vercors dans un synthétique peu isolant, j'avais surtout froid aux pieds, et en enroulant mes pieds dans une polaire dans le sac, il m'a semblé que cela allait un peu mieux... mais je peux me tromper, je suppose que vous avez raison...

T'as regardé du côté des top bag ? J'ai ce modèle et j'en suis très satisfait (~520gr). J'ai prévu la hrp cet été aussi mais un peu plus tard. Je dormirai dedans.

En fait au départ mon budjet était de 150 euros pour le sac de couchage, et j'ai du le revoir à la hausse pour baisser la température de confort, du coup ce top-bag était hors budget
Dis-moi : tu ne risques pas d'avoir froid dans le haut du corps en cas de nuits fraiches ?, du coup tu restes habillé en haut du corps ?
sinon, il a l'air vraiment top niveau isolation/poids, c'est une option interessante , mais là, avec tous les achats précédents, j'explose mon budjet !

Petit souvenir du 15 août 2008, après 3 jours à alterner entre pluie, brouillard, pluie, brouillard... arrivée au refuge d'Arlet (2000m) avec l'espoir de faire pour une fois une vraie nuit au sec. A peine arrivée, un gars à l'entrée nous annonce que le refuge est plein et que la neige est prévue pour la nuit.
Sur le coup, on a cru que le gars nous avait entendu formuler ce désir de profiter du refuge, et ne faisait que plaisanter... Erreur, le gars était simplement l'aide-gardien, le refuge était déjà en sur-effectif et ce fut en effet une nuit courte et mémorable : vent, orage, grésil, et au petit matin, un léger saupoudrage neigeux autour de la tente !
Je découvrais les longs raids en montagne cette année-là, et on va dire que je n'étais pas tout à fait prêt pour ça. Depuis, sur des treks de plus de 4-5 jours au-delà desquels il est quasiment impossible de prévoir la météo, je prévois toujours du chaud pour la nuit.
Le jour, on est actif, donc même peu vêtu, j'ai rarement froid (été comme hiver). Par contre la nuit...

Merci,
voilà le résultat de mes recherches et aidé de vos conseils sur le net (pas pour faire de la pub... cela m’horripile, mais je me dis que cela pourrait servir à d'autres lecteurs dans leurs recherches, après on peut être d'accord ou pas !! )
contraintes :
* budgets de moins de 200 euros,
* Poids très léger (moins de 800 g)
* Température de confort à 0°C ou moins.
autant dire que cela joue serré !

3 finalistes
* Wilsa 300 : 175 euros ; 675 g ; 6 / 0 / -11 ; rangé : 3,6 litres
* Cumulus lite line 300 : 169 euros ; 650 g ; n.c. / - 2 / n.c ; rangé : 3,5 litres
* Cumulus lite line 400 : 189 euros ; 770 g ; n.c / - 6 / n.c. ; rangé : 4,5 litres
N.B. : données fabricants...mais les avis forumeurs semblent montrer une bonne conformité à celles-ci.

Niveau budget c'est quasi pareil, reste à faire le choix de la meilleure "efficacité" pour la HRP.
Avantage aux lite line : meilleure thermicité car les duvet sont 850 cuin (les duvets polonais étant reconnus), contre 700 cuin pour le Wilsa.

Pour un poids de 770 g (100 g et 1 litre de plus (de duvet) que les 2 autres) le LL400 a une limite confort de -6°C !! donc quitte a sacrifier (raisonnablement !) en poids et en volume, je l'ai préféré au LL300.
Si j'ai trop chaud je laisserai dépasser les bras et une jambe... et puis cela me permet de pouvoir l'utiliser à d'autres saisons, sans compter que mon épouse étant plus frileuse que moi, je pourrai le lui prêter.

Encore une fois, il y a peut-être mieux ailleurs... c'est juste à titre informatif, compte tenu de mes contraintes, disons une modeste base pour d'autres recherches, si cela peut aider

Une discussion qui me semble assez intéressante ici :
http://www.randonner-leger.org/forum/vi ... pid=257325

Les perfs du Cumulus ll400 sont impressionnantes pour le poids annoncé... Tu as fait un bon choix. Pour ma part je suis sans doute limite pour les altitudes > 2000m.

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http://notre-traversee.blogspot.com/

Je suis en train de faire les découpe de mes 28 étapes de la HRP (heu... je pense que si je fais 28 étapes et pas plus, je pourrais m'estimer très heureux, même si j'ai lu de ci de là que "ça se fait"... on verra bien... ).
Cette découpe va aussi dépendre des ravitaillements. Un collègue qui a fait la HRP il y a 7 ans me disait : pas de souci en 28 étapes, tu rassembles celles qui sont courtes, tu manges dans les refuges pour la nourriture, et pour le crampon, la neige est molle rapidement... et bien pas sûr que cela soit si simple, surtout si on veut gagner en autonomie.
Bref, j'ai fait un copier-coller d'un site (je ne retrouve plus l'adresse, désolé) récapitulant les points de ravitaillement :
êtes-vous d'accord avec cette liste, et manque-t-il des précisions on certains points ont-ils fermés ? Comme l'impression qu'il faut avoir en permanence au moins 5 jours de bouffe avec soi en permanence au cas où !
Pour info, je n'ai pas moyen de me faire ravitailler ou de faire faire des cahces

Je cite :

Ravitaillements
Sur la route
Voici les points de ravitaillement situés sur l'itinéraire de la HRP (ou pas très loin) :

Etape Lieu
02 Béhérobie
03 Les Aldudes
05 Col Bagargui (une minuscule épicerie au milieu de nulle part, appartenant au bar/restaurant d'à côté)
07 La-Pierre-Saint-Martin (sauf si on emprunte la variante par la Table des 3 rois)
10 Canfranc (à 7 km du col du Somport)
15 Gavarnie
17 Bielsa (à 3 km de Parzan)
21 Benasque (à 12km de l'Hospital de Benasque)
22 Vielha (à 12km de l'Hospitau de Vielha, desserte par le car Vielha-Barcelona)
24 Salardu (par une variante qui évite la Bonaigua)
32 Pas-de-la-Casa
34 Bolquère
38 Amélie les Bains
40 Le Perthus
Caches
Même en faisant des crochets, certains points de ravitaillement sont relativement éloignés (notamment entre les étapes 24 et 32). Pour éviter de porter 8 jours d'autonomie, quelques repas en refuge peut être envisagés, mais le problème du poids reste tout de même important.

Pour le pallier, et m'affranchir de la nécessité de manger en refuge, j'ai choisi de cacher à une réserve de nourriture vers le hameau de Marc à l'étape 28, sur le toit d'un petit bâtiment d'une centrale électrique de EDF (pour éviter que les animaux ne se remplissent le ventre !!). Cela m'a permis de limiter le poids de la nourriture que j'embarquais.

Mes ravitaillements
En fin de compte, j'ai ravitaillé dans toutes les épiceries directement rencontrées : Col Bagargui, Pas-de-la-Casa, Bolquère, Amélie, le Perthus, mis à part à Béhérobie et aux Aldudes où c'était fermé quand je suis passé.

Et j'ai effectué 2 crochets en stop à Canfranc et à Vielha. Mon plus gros chargement a donc été entre Gavarnie et Vielha (étapes 15 à 22) avec 6 jours d'autonomie (j'avais prévu de gagner 1 journée sur les 7 prévues). J'ai complété ponctuellement avec quelques petits plaisirs en refuge, mais je n'ai pas eu besoin de faire de repas complet, ma propre bouffe a été suffisante.

Quelques infos en vrac :

- les refuges gardés vendent presque tous maintenant de l'alimentation. Le choix est restreint mais il y a des pates, des biscuits, des petites boites de conserve ...

- col du Somport : il y a une épicerie dans l'auberge espagnole. Sinon il y a deux autres épiceries à la station de ski de Candanchu, située à 5mn du col (1km). Inutile de descendre à Canfranc.

- Gavarnie: l'épicerie est toujours là. J'avais une option Sud pendant ma traversée et on peut ravitailler aux Campings de Bujaruelo ou à Torla. Il y a aussi à Gavarnie un magasin de montagne qui permet de dépanner en cas de casse de matos.

- Parzan : il ya une épicerie au bord de la grande route, à droite de la station essence (et un bar à gauche). Pas besoin de descendre à Bielsa.

- Vénasque : il y a des liasons bus toutes la journée de Vénasque au grand parking 1 km avant l'Hospital

- Si tu ravitailles à Vénasque, il n'y a pas d'intéret de ravitailler à Viella. Mieux vaut aller à Salardu depuis Colomers en faisant l'aller-retour en stop. De Salardu on peut aussi emprunter des variantes qui vont vers Mont-Garri et Alos par la piste, mais on évite alors la grande étape paumatoire "Port de la Bonaigua - Alos".

- Alos d'Isil : pas d'épicerie trouvée alors que c'était marquée dans mon guide HRP. J'avais même pas trouvée la boulangerie.

- depuis Val Soulcem, possibilité de descendre en stop à Auzat, petit supermarché à la fin du du village sur la gauche. Le stop marche bien dans la vallée. L'épicerie est prévue pour bientot aux Orrys du carla, dès que le refuge sera construit.

- Pas de la Case : ça c'est le Ravitos de la traversé, avec un grand R !

Muchas gracias Cyril je note (et même imprime) tout cela !!
Je suis un peu en retard dans ma préparation ... sachant que je pars Mardi soir (train de nuit) .... je pense prendre quelques variantes proposées par le Verron... malheureusement certaines variantes ont des parties de cartes manquantes...et que je n'ai pas . Je vous en reparle ce W.E.... un peu surbooké un ce moment !
Notament je vais peut-être faire un sacrifice du literol (fameux passage à crampons dont on a parlé) en passant par benasque... et puis un autre, en passant par le pla de boavi qui prépare ensuite des étapes plus faciles que celle passant par Mounicou (étapes 28 et 29 du verron). Par contre passer par le cirque de Troumouse me tente bien.
J'espère ne pas trop y perdre en intérêt (paysage etc...) mais je pense avoir été très ambitieux de prévoir 28 étapes seulement (contraintes de prix de train aussi...quand j'ai lu que le record était à 19 ou 20 étapes... je me suis dit que j'avais vu un peu juste niveau temps...car mon but n'est pas non plus de courir dans les descentes !), en montagne ce n'est pas comme sur les chemins de St Jacques où on peut plus facilement "gagner" des étapes quand on est autonome (je sais cela fera sourire ceux pour qui cela est évident)... après rien ne m’empêche de retourner dans les Pyrénées et faire les étapes superbes.
Je vous reparle de mon programme d'étapes... dès que possibles (que cela sera fait )

Pour les cartes manquantes, j'avais fait deux portions sans carte et c'était passé sans souci. Le topo de Véron est très détaillé. Mais il faut pas que le parcours sans carte soit trop long.

C'est quoi qui nte manque ? On pourrait peut-être te le scanner et tu l'imprimeras.

Supers infos !
L'étape 32, je ne pensais pas passer par"el pas de la casa" mais rejoindre direct l'Hospitalet plus au nord via l'étang "estany de Juclà" (étape 32 bis, qualifié de "plus montagnard et plus élégant") : le verron y indique "épicerie dépot de pain près du passage à niveau" , je peux donc faire un ravitaillement à cette épicerie plutôt qu'au "el pas de la casa" ?

Oui il y a une petite épicerie à l'Hospitalet. Tu continues par où ensuite ? Le refuge des Vésines ?

COOOLLLL !!! écoute, je suis en plein découpage d'étape, donc je vais finaliser cela ce soir et je te dirai cela demain... mais pour tout de suite, il me manque la variante de l'étape 11 : "variante peyrenère (1430 m)- col (2185 m) et refuge d'Ayous (1980 m), décrite p. 56 du guide verron (dernière édition), qui passe bien plus au nord, et dont la trace, à cheval entre les pages 53 et 56, est effacée par le descriptif ! , d'ailleurs j'ai mis un certains temps avec mes cartes pour comprendre cette "anomalie"
Par cette variante, on rejoint la HRP classique vers le lac de castérau.
Pourquoi cette variante parce que (sic) :
"prendre l'Ossau en pleine figure ... constitue un des plus grand chocs visuels ... et justifie le détour"... forcément cela fait envie
Tu me M.P. si tu as ?