Merci Gérard pour ton rappel avisé. Saches que l'on est conscient des risques encourus, et qu'on part avant tout pour se faire plaisir.
[Skeldron raconte sa vie]Ce n’est pas non plus notre première expédition au dessus de trois mille à cette saison. L’an dernier, on s’est attaqué au Taillon en duo. Il a fallu qu’on se serre les coudes à plus d’un moment. Déjà , la fenêtre météo dérisoire d’une journée nous obligeait à commencer la marche avec un temps médiocre. A trop vouloir en faire le premier jour, mon collègue en faisant une erreur de manip avec ses crampons s’est intégralement déchiré le pantalon. En redescendant au refuge, on était déjà à cours d’eau, il nous a fallu en faire fondre avec un pied artisanal en cuivre, une casserole, et des petites cartouches d’éthanol qui ne chauffent rien. (D’autant plus qu’une des cartouches avait explosé avec l’écart de pression dans le sac). Le lendemain, après un rafistolage massif du pantalon de mon collègue, on a atteint le Taillon. On a été pris à la redescente par un brouillard avec une visibilité à 3 mètres. Sans compter qu’en s’arrêtant au bord de la falaise (super bonne idée !!) on s’est reçu un sérac sur la tête. Par chance, il s’est disloqué en vol et on s’est pris les plus petits morceaux. 45 minutes de descente dans le brouillard le plus épais, sans personne autour, ça doit faire parti des expériences les plus inquiétantes que j’ai connu.[/Skeldron raconte sa vie]
Malgré cela, on est prêts à repartir ! On en a souffert le dernier coup, et on espère que l’on n’aura moins à peiner cette fois-ci. Ca fait parti des enjeux. Toi-même Gérard, je suppose que tu as eu tes expériences douloureuses, probablement bien plus dure que les nôtres, cela t’empêche-t-il pour autant de repartir en montagne ?
Bref, sinon, je cherche toujours où louer ARVA/Pelle/sonde entre Toulouse et Pont d’Espagne. Merci !