Salut,
Au risque de choquer, plus d'un du forum, je trouve cette histoire lamentable!
Il y a des jours, comme celui-ci, ou il me tarde que les secours en montagne soient enfin payant! Faire venir un hélico pour un torrent en crue... l'iso était à 4200-4300m d'altitude ce week, donc pas de risque d'hypothermie si ces gens avais pris la peine d'attendre la décrue d'EDF!
Toujours la même histoire au printemps, avec les touristes qui débarquent en montagne la fleur au fusil...
Et après, on vient faire de la polémique en hiver pour un skieur ou un grimpeur qui ramasse une avalanche.
Ce week, dans les PO, pas moins de cinq sortie de DRAGON66 ce samedi, pour des chercheurs de champi et autres randonneur perdus en montagne (à moins de deux heures de marche du parking)... vivement l'obligation de prendre des assurances au CAF pour rémunérés la sortie des machines, les gens vont vite réfléchir à deux fois...
En Espagne, en Suisse et en Italie, c'est déjà le cas, et en France...?
Nico

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Oublier le monde du dessous...

Plutôt que de râler, fais-nous donc un petit compte-rendu de ton escapade solitaire sur le Quazémi. (on peut désescalader sans trop de problèmes le secteur du rappel habituel ?).
Bref ça m'intéresse...

Pour le Quazémi en solo, oui il est possible de désescalade le rappel en versant Sud. Mais c'est très expo (III+, vertical). Il y a une corde en place, mais depuis que je fais la crête (4-5ans) c'est toujours la même...
Je te conseil de faire un rappel (4m), direct dans l'axe du fil, à l'aide de la plaquette en place.
Mais juste après le rappel, tu as trois longueurs en III+ et un pas de IV-. L'itinéraire n'est pas simple à trouvé, et l'expo importante. Il vaut mieux connaitre le passage avant de partir en solo.
Hier, j'avais tous le matos d'alpi au cas ou...
A+

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Oublier le monde du dessous...

Merci Nico.
Le compte-rendu est explicite.

Je suis bien d'accord avec toi. Trop de gens partent en montagne comme s'ils allaient en promenade. Dans les Alpes, on retrouve le même problème chaque année, où des "randonneurs" se retrouvent coincés en chaussures en toile, sur des glaciers ...

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Je ne comprends pas où les randonneurs ont été bloqués par le lâcher d'eau d'EDF. Quelqu'un a une idée ?

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06 ... nacee.html


Voici en partie une réponse...plutot danger, dégats matériels en tout cas

L'isotherme est à + de 3000m + ce qu'il est tombé= forte montée des eaux...

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http://picasaweb.google.com/ceicphotos

Photos de mes balades dans les Pyrénées:
http://picasaweb.google.fr/108148020071427847589

Une image panoramique prise cette après-midi vers 18h depuis la voie de chemin de fer au niveau de Bagiry/Siradan.


Le lit "normal" de la Garonne est au niveau de la ligne d'arbres du fond à 300m. Impressionnant !!
Au fond, dans les nuages, les pics de Gar-Saillant. Il est tombé plus de 50mm d'eau en 24h chez moi dans le piémont. En ajoutant la fonte des neiges, cela fait beaucoup, beaucoup d'eau.
Mais soyez rassurés. Il faisait 13° à 480m à la même heure. Donc il neige à nouveau à 2500m.
De plus Météo-France annonce une semaine frisquette et humide. Nous allons pouvoir rechausser raquettes et skis...!!

Une poule faisane n'a trouvé que les rails pour se sécher les plumes. J'espère que ses petits ne sont pas sous l'eau...

On n'en parle pas en France, mais dans le Val d'Aran, la situation est également critique :
http://ccaa.elpais.com/ccaa/2013/06/18/ ... 69226.html

Il fait nuit et pourtant les hélicos continuent à passer au-dessus de chez moi....

Encore ce bon vieux débat sur le paiement du secours en montagne... J'ai lu récemment une bonne partie de l'ouvrage "Tragédies et dénouement heureux dans les Pyrénées". Il y a quelques années, un irelandais (si je me souviens bien) a ordonné fermement à DRAGON65 de faire demi tour alors qu'il venait sur la route de la Brèche de Roland pour le soigner d'une entorse. Il préférait hurler à la mort sur toute la descente plutôt que de payer les secours, risquant bien évidemment un sur-accident. Il ne se doutait pas que les secours étaient gratuits en France.
Alors si on est pris par une montée des eaux soudaine et exceptionnelle il vaut mieux tenter de rejoindre la rive à la nage plutôt que de téléphoner au PGHM ? On n'arrête pas de dire "Oui mais ils risquent leurs vies pour des inconscients"... Sauf que ce qui ressort de ce livre (et donc des propos des secouristes eux-mêmes), c'est que c'est un métier passion. Personne ne les a jamais forcé à faire ce job. Beaucoup d'entre eux vous dirons que pour rien au monde ils ne changeraient de métier !
Alors certes je m'indigne devant le manque d'intelligence de certains touristes, mais croyez-moi, tous ceux qui ont fait appel au PGHM ont eu une bonne grosse montée d'adrénaline qui les a sévèrement calmé pour un moment.

Je souhaite beaucoup de courage à DRAGON66, 09, 65 et 64 (D'Est en Ouest si je ne m'abuse !) qui vont avoir du boulot encore pour un moment !

1/ le PGHM est le premier à recommander d'appeler les secours. En matière de secours, il vaut toujours mieux trop que pas assez, même si ce n'était pas justifié. Auquel cas les gars du PGHM sauront très bien l'expliquer au "secouru"...(je me souviens d'un documentaire sur le PGHM de Chamonix et d'un secours pour 4 quadras partis un peu légers pour une course pas trop dure mais longue, et qui avaient appelé tard en début de soirée pour être redescendus; un des gars commençant à tenir un raisonnement sur "On n'était pas vraiment en danger", le gars du PG s'était -un peu- énervé pour lui expliquer en professionnel leur légèreté. A la fin en face c'était profil bas et "Oui Monsieur..." sur un ton piteux).
Ils ont été suffisamment confrontés à des situations du style "J'appelle pas, je vais me débrouiller" pour ensuite devoir intervenir à pas d'heure dans de mauvaises conditions... parce qu'on n'a pas pu "se débrouiller".
Quand le portable s'est répandu, il y a eu polémiques sur son utilisation abusive en montagne pour du secours. C'était vrai quelquefois (et c'est toujours vrai), mais après quelques années le retour d'expérience du PGHM a montré que le portable a très nettement réduit le pourcentage d'accidents en permettant un appel rapide des secours.

2/ les intempéries actuelles prouvent bien que les randonneurs de Bassiès ont été prudents plutôt que d'essayer de passer quand même. Les lâchers d'eau des barrages participent malheureusement de la montée des eaux en aval, mais il n'y a pas le choix pour la sécurité des ouvrages dont les retenues, bien que vidangées en entier cet hiver, sont actuellement à plein après les derniers mois et ne jouent plus leur rôle habituel de tampon.

Sur le coup des bassies je suis assez partagé. Il y a un refuge plus haut, on peut toujours y revenir mais là il était trop loin vu apparemment l'état de fatigue de certains randonneurs(là faut se poser des questions parce qu'être hs après une montée/descente à bassies...). Donc cette option n'était pas la bonne.
Il y a aussi l'option, je me cale dans un coin et je passe la nuit en attendant le lendemain que le lâcher soit terminé. Mais là aussi, les randonneurs n'avaient pas assez de fringues chaudes pour passer la nuit correctement. Ils parlent aussi qu'ils n'avaient plus à bouffer, mais là quand même faut pas pousser. On peut tenir 2 repas sans manger quand même surtout en étant à l'arrêt.

Mais finalement, il vaut mieux peut être l'option j'appelle les secours dans leur cas, pour ne pas aggraver la situation même si cela me met un peu en rogne des appels pour si peu.
Personnellement je ne sais pas ce que j'aurais fait. Probablement que je serais monter au refuge où que j'aurais dormi dans le coin en attendant que çà passe mais en situation réelle ma réaction aurait pu être la même qu'eux.

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Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)

Je suis tout à fait d'accord. D'ailleurs, j'ai cotoyé un secouriste d'assez près, qui n'a jamais tenu ce genre de propos ("on risque nos vies pour des inconscients") et qui me disait toujours qu'il faut appeler les secours dès qu'on en a besoin, qu'il ne faut pas essayer de se comporter en héros, que souvent ça aggrave les choses... Bref, plus il sortait en hélico, plus il était content.
Mon frère aussi est secouriste en montagne, et je peux vous garantir qu'il a bien du s'arracher pour en faire partie, et que s'il a choisi ce métier, c'est qu'il y trouve son compte !

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On finit parfois par aimer de la neige et des pierres comme s'il y avait une âme sous les palais en ruine de la nature...(Russel)
http://isadanslespyrenees.blogspot.com

je veux bien qu'il soit en colère mais là, SKELDRON, t'en rajoutes...



1117 m: col de cou

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Adishatz,

ORS

qui s'y frotte, s'y griffe

http://youtu.be/Lx7bx615R9g

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- Mieux vaut être mort en vallée d’Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -