Ah merde ! Je ne me connecte que maintenant et malheureusement dimanche, je ne suis pas dispo. Flûte ! Pour une fois que ce n'était pas complètement pourri.

C'est simple (expérience vécue ou presque ):
* Tu chausses tes vieux tennis et ton plus beau survêt (fashion bien sûr )
* Tu coupes du bois (sous la pluie, ça défoule), tu allumes le feu dans la cheminée, ou, si tu n'as pas de cheminée, tu te couvres les genoux d'une couverture de laine bien épaisse, en troquant les tennis pour tes charentaises;
* Tu mets le chien dans la confidence, pour qu'il en profite (de la couverture ou du feu)
* Tu prends un bouquin bien dépaysant et joyeux (genre Lafaille, "Prisonnier de l'Annapurna" par exemple)
* Après le bouquin, tu branches Deezer pour t'envoyer à fond un bon petit double live de rock sudiste, ou un solo de Coltrane, tout en finissant d'écrire tes exploits solides et viticoles au lac d'Ansabère avec les copains, sur ton blog improbable ;
* Tu te remets en boucle les images de la victoire ach'ment imméritée mais tellement jouissive des Bleus contre les Rosbeefs samedi dernier;
* Tu bois un Whisky irlandais, genre Black Bush, à leur santé... des Rosbeefs;
* Tu cuisines un poisson à la plancha, arrosé d'un Tavel bien tannique, en t'imaginant que c'est l'été, pendant que tes amis te réclament une raclette;
* Tu oublies les duretés de la vie devant un café brûlant et un carré de chocolat, bien épais, style Jeff de Bruges, ça réchauffe
* Pour éviter de te peser tous les jours, tu désintègres ENFIN ta balance dans ta salle de bains, comme ça tu gagnes de la place;
* Ah oui: tu poses une RTT pour aller skier, en faisant hyper gaffe à la météo.

Puis tu attends des jours plus lumineux en te disant que ce qui est fait (jours pourris) n'est plus à faire



Non sérieusement, on se rouille avec ce temps pourri mais il faut bien patienter
Faut tenir....