Merci Jim ! Là, le plat je l'ai à peine atteint, c'est toute la montée qui m'a posé problème

Eh oui Dalmatien, et je suppose que pour toi comme pour moi ca ne part jamais de l'estomac

J'ai une prise de sang de prévue, si elle ne révèle rien je me "forcerai" à boire de l'eau correctement la prochaine fois que j'irai en montagne dans les conditions où mes symptomes se déclenchent habituellement, et si malgré l'hydratation correcte ca se reproduit j'irai voir un spécialiste, c'est qu'il y aura vraiment un truc

Bonne idée, tu vois on prend soin de toi au moins pour t'éviter des symptômes de paranoïa !
(Peut-on avoir des maux de tête liés à sa parano ? )

L'article sur le site de la FFME est bien, cependant je lui ferai un reproche, c'est ce qu'il baptise "idées fausses ".
Les insolations ou des problèmes alimentaires ou des bronchites ça arrive aussi en montagne (surtout au Népal pour la nourriture !) j'en ai été témoin plusieurs fois, donc écarter cette raison au profit du MAM est tout aussi idiot que faire l'inverse.
On est face à un problème de diagnostic où la présence d'un médecin est d'une grande aide. Malheureusement il n'y a pas toujours un médecin parmi les clients.

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ouf ça ne garantit pas la connaissance et la compréhension du MAM , pour votre info j'ai amené quatre amis (deux filles et deux garçons ) faire le Mt Blanc par le refuge du gouter et l'arête des bosses , acclimatés (plutôt entrainés d'ailleurs) par 15 jours d'ascensions dans les pyrénées avec une dizaine de 3000 (avec séjours prolongés entre 2500 et 3400 m), arrivés à chamonix , montée au gouter le jour même via Tramway nid d'aigle puis ascension aiguille du gouter , le soir au refuge nous avions tous une petite céphalée (mal de tête) qui ne nous a pas empêché de dormir !!! une couchette pour deux à l'époque !! de 22 h jusqu'à 3h , heure du départ

le matin no problem , tout le monde en forme jusqu'à vallot ou nous abandonnons une fille qui ne se sent pas bien mais sans gravité , on atteint le sommet à 8h en ayant laissé volontairement passer toutes les cordées pour profiter seuls du sommet à 4 ,
au sommet les deux garçons arrivés sans problème et sans manifester quoique ce soit vont devenir rapidement HS l'un est très sportif nous a épaté par sa résistance lors des 3000 m pyrénéens il est maintenant stuporeux (somnolent ) l'autre qui est un colosse de 110 kg ne va guère mieux et ne peut rien avaler malgré un appétit habituellement féroce , ...un peu de stress pour redescendre la partie étroite de l'arête des bosses car la seule valide à part votre serviteur pèse 50 kg ....on fait des relais pour assurer cette partie et en route (pas de portable nous sommes en 1980 !)

finalement de retour à vallot ss pb , nous récupérons la 5eme qui va mieux , les deux garçons récupèrent et retrouvent un état quasi normal au dome du gouter mais n'ont ni l'un ni l'autre aucun souvenir du sommet et le reste de la descente se passera sans pb

je retire de cette expérience la notion que même physiquement bien entrainés le MAM peut survenir brutalement et que en certains endroits cela peut être très périlleux .

les quatre amis étaient aussi tous médecins ...............

c'est sûr qu'un médecin peut être atteint lui-même et mal s'auto diagnostiquer, mais l'avantage d'avoir un médecin dans un groupe c'est de fixer l'inévitable hypocondriaque du groupe (autant faire ch une seule personne que tout le groupe ), de rassurer les autres et puis d'éviter des auto-diagnostics imbéciles (du genre "j'ai attrapé le paludisme" quand il s'agissait d'une simple insolation - véridique !)

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Je viens de tomber sur une émission sur france-inter consacrée aux retours d'une étude sur le mal des montagnes, pas encore écoutée mais comme je suis sûr que c'est interessant, je mets le lien avant d'oublier !

http://www.franceinter.fr/emission-le-temps-dun-bivouac-comprendre-le-mal-des-montagnes-la-glace-et-le-ciel