Merci pour ce lien très instructif.
J'ai découvert le problème récemment, et j'avoue être très inquiet pour cette belle vallée que j'aime beaucoup. C'est difficile de dire aux ariégeois de ne pas s'engager à nouveau dans une voie qui a fait la richesse du département autrefois, mais les contraintes ne sont plus les mêmes (écologiques en particulier) et les techniques non plus (mécanisation de l'extraction). Combien d'emplois est susceptible de créer une telle exploitation ? Est ce que ce sera suffisant pour faire revivre la vallée ou les habitants auront-ils juste le désagrément du passage des camions ? Quel sera l'impact sur le tourisme en vallée de Couflens ? (personne n'a envie de prendre des vacances à coté de terrils pouvant contenir de l'amiante, ou de subir le bruit des camions). Combien de temps faudra t-il, une fois le filon épuisé, pour que la nature masque ces nouveaux terrils et pour que la rivière ne soit plus polluée ?

Aie, d'un coté c'est bien qu'il n'y ait pas d'amiante, mais de l'autre, c'était un des arguments forts des écologistes contre le projet !

Bon, les terrils et les camions, c'est déjà pas réjouissant du tout...

Pour le cas d'Estours, ça me parait moins grave quand même car c'est une vallée beaucoup moins habitée que Couflens-Salau, et ça ne touche pas la partie la plus sauvage (au delà de la piste). Pour le GR10, on peut peut être le faire passer au dessus, en versant sud. Il y a un chemin apparemment, à 1050 m d'altitude environ.

Après consultation de la carte, je viens de voir que le hameau d'Estours est juste à coté de la carrière, et qu'il y avait des habitants permanents. C'est un coup dur pour eux !