Moi je dirai
Le Pic Long. Je pense que ce sommet avait pour moi, et bien avant que je le fasse, une signification particulière. En étudiant les topos, je savais qu'il n'y avait pas d'accès facile et pour moi c'était le dernier rempart entre la randonnée et la grimpe. Je pensais qu'il me faudrait du temps avant de l'atteindre et pourtant comme souvent dans mes randos, ce fut une belle improvisation, et
quelle impro organisée comme il se doit la veille au soir
Le tout en boucle et avec François, toujours très sympa même s'il y a eu des moments où la gorge était sèche.
Et comme dans tout bon scenario le suspens avec le moment où l'on doute, celui où l'on croit renoncer et le sommet, seul au monde
En plus cette
gueule
Mon second:
Le Balaïtous en neige cette année. Là aussi impro une heure avant on ne savait pas où on allait. Finalement nuit à la fraiche sous le refuge Ledormeur. Le lendemain début de l'ascension jusqu'en haut du glacier où mon équipier n'a pas pu continuer. J'ai fini la cheminée seul avec une vraie extase au sommet. Je regrette juste d'avoir été un boulet pour la cordée qui m'a aidé à redescendre
mais bon ça m'a permis aussi de rencontrer des gens sympas
Quant à mon pire, je touche du bois, aucun accident jusqu'à maintenant , très peu de buts, surtout sur des 3000 et quasiment que des bons souvenirs de montagne