Bonjour à toutes et à tous,
J'avais un peu disparu des environs, et pour cause je suis parti du pays pour des raisons professionnelles. Mais au fond, je ne vous ai pas oublié
Je profite du peu de temps de libre que j'ai ici en Bolivie, pour vous compter une sortie que j'ai pu faire. J'ai rendu hier visite à l'Huayna de Potosi qui se situe à 6088 m.
C'était pour moi une première en matière d'utilisation sur longue durée du matériel (piolet, crampon etc..) et je dois dire assez éprouvant.
Je suis parti avec un guide et un couple de français que j'ai rencontré peu de temps avant à La Paz et qui avait la patate et l'habitude de la haute montagne. J'avais un peu la pression d'être en cordée avec eux car si une des personnes de pouvait pas monter, on était obliger de redescendre.
Arrivé au camp de base le premier jour en début d'après midi, j'en profite pour admirer les alentours et me goinfrer de feuilles de coca pour ceux qui ont déjà fait l'expérience
Le soir j'essaye de dormir car le départ est prévu à 00H30, mais impossible, il y a trop de vent et il fait froid.
On chausse dès le départ les crampons et on grimpe. Il y a jusqu'au sommet 1 ou 2 passages un peu technique (pour moi du moins) surtout le dernier passage où on progresse sur une crête pas très large, je dirais d'une largeur de 30 cm avec un devers côté gauche qui ne permet pas la moindre erreur.
L'arrivée au sommet pour le lever du soleil est une belle récompense avec toute la satisfaction d'avoir pu faire cette ascension qui peut paraître facile pour une personne habituée à ce genre d'exercice, mais qui fut assez difficile pour moi.
J'ai pu prendre quelques photos malgré le froid et la fatigue avant et après l'ascension que je vous fais partager.
J'aimerais encore une fois,
REMERCIER Dalmatien pour ton aide et ton soutien pour le projet (je ferai une vidéo prochainement sur cette sortie je pense)
Ca c'était la veille, j'avais le sourire .. le lendemain un peu moins, carrément plus en fait !
Mention spéciale pour la seule fille de la nuit qui a pu monter (50 % des gens ont fait demi tour de plus, les conditions sont vraiment rudes)