Un petit névé juste en quittant l'étang d'En Beys et un autre d'environ 20 à 30 mètres peu après la canalisation en pierre.

Quant aux marmottes, là-bas il y en a des tas, sauf qu'elles sifflent à tout va dès qu'elles nous ont repéré et filent se cacher. Celles que j'ai eu la chance de voir nichent en contre-bas près du ruisseau au niveau d'un vestige (sur le bord du sentier) d'un ancien petit abri qui sert de base pour les personnes qui travaillent pour le parc et recensent les isards à l'aide de leur super jumelle sur trépied.
Pour être sûr d'en voir, il suffit de se poser sans bouger plusieurs minutes...




C'est vrai que c'est une expérience très intéressante, et loin d'être évidente au début. Pas facile de s'y jeter sans appréhension, peur du "qu'est ce qui peut m'arriver". Je reste dans une prudence calculée au mieux pour ma sécurité.
De plus en plus j'aime la solitude, le calme d'un cheminement paisible. Je suis lasse de partir randonner avec des qui galopent les sommets au pas de charge sans prendre le temps d'apprécier les paysages, prendre des photos et qui, une fois l'objectif atteint, se remettent à courir dans la descente comme si ils avaient un chrono à battre, ou une urgence vitale, estimant qu'il n'y a plus rien à voir et qu'il est temps de rentrer à la maison.

_________________
"Le meilleur ... c'est d'avoir l'audace d'oser l'inaccessible"

C'est fou parce que de mon côté en courant je fais beaucoup plus de photo qu'en rando et je vois énormément de chose. Je vois même parfois des choses que les randonneurs ne voient pas !!! Je suis toujours à l'affût du moindre bruit, même en descendant à fond.

Mais il est vrai que je suis avant tout "de la montagne" et non un vrai coureur qui ne jure que par le chrono

_________________
Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)

YessSSSS je comprends ta position d'autant que moi aussi je pratique un peu le trail.
Je vois les choses sous deux aspects bien différents :
soit je cours lors d'un trail avec non pas un objectif de chrono mais une envie de me défouler tout en me vidant la tête dans l'effort sur un certain nombre de kilomètres tel que les 37 du Cagire dernièrement ; soit je randonne en mode tranquillou pour profiter un max des paysages et tout ce qui constitue cet environnement magnifique. C'est pour cela que j'ai du mal à partir avec des randonneurs qui se la jouent coureurs de trail. Pour moi c'est l'un ou l'autre, pas les deux à la fois.......bien qu'il est dit qu'une femme est capable de faire deux choses en même temps...à méditer...

_________________
"Le meilleur ... c'est d'avoir l'audace d'oser l'inaccessible"