Il y a des WEs avec, et d'autres sans, et ce malgré toute la bonne volonté et l'énergie qu'on peut mettre dans la planification... A vous dégoûter de préparer les choses ! Et là , ca aura été un gros WE sans. Rien ne s'est passé comme prévu, rien du tout !
Je vous dis pas la déception. Ca devait être un point fort de cet été - rendez-vous compte, un WE entier à la montagne -, et tout a été gâché.
Mais partons du début. Le but initial : J1 : crozes de colomers -> refuge de Saboredo par le port de la ratera avec baignade à Obago, J2 : saboredo crozes en faisant le grand tour du cirque. Mais tout a foiré.
Et pourtant, quand j'y repense, tout était de notre côté.
1/Le mercredi d'avant le WE, les premières prévisions météo tombent. Tout s'annonce sous les meilleurs hospices, ils prévoient du mauvais temps sur Colomers !
C'est normal cela dit, on a eu quasiment que des WEs pourris jusqu'ici, ca serait quand même pas de bol qu'il fasse beau pile-poil quand on y va !
Et pas de la gnognotte genre juste une averse entre 22h et 23h, non, du vrai mauvais : orage toute la journée de samedi. Juste, le dimanche est prévu potable : bon, peut mieux faire, mais rien qu'avec le samedi c'est un bon début. Donc mercredi, haut les coeurs, tout va bien. En plus Dalmatien se marre déjà , et j'aime bien faire rire les gens
2/Grosse incertitude sur comment ca se passe vis-à -vis du transport des banhs à la crozes, ca sent l'obligation de remonter ca à pied et de rajouter 1h30 de marche, super !
3/Pour l'occaz, j'ai changé de godasses, j'ai pris des chaussures à semelles rigides, moi qui n'ait eu au max que des semi-rigides et qui ait des pieds un peu tatillons.
4/Le tour de France arrive à Bagnères de Luchon le samedi et départ de Vielha le dimanche matin, on nous promet des bouchons dantesques, vous imaginez ma joie ! Vraiment, à croire que tout a été fait pour que tout soit parfait pour le WE !
5/Les refuges sont tous pleins, on peut donc s'attendre à avoir un monde fou sur les sentiers et un tas de ronfleurs pour la nuit !
6/Dalmatien m'a prévenu que les moustiques ca serait un peu comme les postillons de mamie quand elle souffle ses bougies : il y en aurait beaucoup ! Et ils piquent, là aussi comme les postillons de mamie. (Mais, a posteriori, peut-être qu'il avait dit ca pour expliquer les nombreuses douleurs de piqûres qu'il me causerait avec ses sottises vaudous
)
Bref, vraiment, une grosse impatience d'être à ce WE. Jusqu'à vendredi matin, où la promesse de bonheur commence à s'effriter : il fera beau samedi (mais - ouf - très chaud) avec un temps un peu moins clément le dimanche après-midi, il y a des taxis souvent et on connait les horaires, ca commence à 9h. Mais bon, il nous reste quand même le tour de France, les chaussures, la foule, les ronfleurs, la chaleur : on va pas se laisser abattre !
La suite, vous vous en doutez, est loin de ce tableau pourtant fort attirant :
- finalement il n'y a eu personne sur l'autoroute ni sur la route de st béat (on a pris le risque de ne pas passer par le mourtis), on est arrivés à 8h55 sur le parking des banhs,
- Ã 9h25 on partait de la crozes, des fleurs partout,
- pour optimiser la météo et l'heure de retour on a fait le tour du cirque le samedi, arrivée à saboredo à 17h après 7h de marche et en tout et pour tout 2 petits groupes de personnes croisées,
- mes chaussures sont de vrais chaussons (mais j'avais mes godasses de trail dans le sac au cas où),
- à l'arrivée au refuge pieds dans un lac (non, le lac n'est pas parti en fumée, et l'eau n'a pas essayé de fuire l'odeur !
), sieste, puis repas succulent, nuit calme sans ronfleurs malgré le refuge plein,
- discussion le lendemain matin avec d'autres randonneurs qui nous font changer de plan pour le J2, finalement on passera par le coth delh tuc grand de sendrosa et le lac de cloto de baish
- super temps le dimanche, personne non plus sauf au lac de cloto de baish où on a vu passer 2 groupes,
- arrivée à 14h30 au crozes pour reprendre le taxi, et retour à Toulouse sans aucun bouchon.
Le seul point un peu satisfaisant, c'est qu'on n'aura certes croisé aucun moustique, mais par contre il y avait des taons à foison le deuxième jour à partir du lac de cloto, qui ont beaucoup rigolé quand j'ai sorti mon répulsif....à moustiques. Au moins, pendant qu'ils rigolaient, ils n'essayaient pas de nous bouffer !
Donc pour résumer le parcours, avant de passer au plus important : "mais au fait, t'as pris des photos ou y a que du texte ?
"
J1 : 9h30 crozes -> estanh gelath (pause mi...13h30) -> obago 15h -> ratera 16h (la montée en plein cagnard m'a tué) -> saboredo 17h (7h de marche)
J2 : saboredo 8h30 -> coth delh tuc gran de sendrosa 9h30 -> tentative vite avortée du tuc, on a pas vu d'endroit qui nous plaisait pour passer le premier ressaut (des petits points sur une alpina, pas de trace sur ma ICC, qui par contre propose une traversée est-ouest...) -> lac de cloto de baish (pause midi) -> estanh long -> estanh plan -> hors sentier jusqu'à l'estanh major -> refuge -> crozes 14h30 (5h de marche)
Pas tant de déniv que ca, mais pas mal de distance pour le J1. Et forcément, on en a pris plein les mirettes.
Premier lac, ca commence fort :
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Et même les montagnes ont de la gueule...
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Quand je vous dis que c'était un WE sans : même en Ariège il a fait beau !
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La montée, au milieu des lacs, partout des lacs. C'est sûr, faut pas venir si vous aimez pas l'eau.
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L'estanh gelat (
) porte encore bien son nom !
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Et c'est parti pour la descente de l'autre côté.
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C'est pas évident de faire une photo sans eau dans le coin !
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Obago, le fameux.
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Et c'est parti pour la longue, longue montée au port de Ratera (enfin, pas tout à fait, pour les puristes)
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Quitte à souffrir, autant prendre des photos. Et j'ai bien fait de pas attendre le lendemain (on était sensé redescendre par là ) !
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et en guise de teaser pour d'autres WEs, une petie vue vers les montagnes d'Amitges quand on arrive à la fin de la montée, qui permettent de se rappeler de suite pourquoi on se donne tant de mal...Et à ce stade, plus qu'une heure de descente jusqu'au refuge !
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Le lendemain matin, direction le coth delh tuc gran de sendrosa.
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D'ici, le tuc grand a pas l'air si terrible, mais du col c'est autre chose !
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Au col, le Montardo se pare d'un aspect un peu dominateur. Mais juste un peu, il n'aime pas trop être mis en avant, c'est un timide dans le fond.
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Tandis que plus loin le massif de l'aneto se découvre sous une perspective un peu différente que d'habitude (ou alors c'est pas lui et j'ai pas fini d'entendre parler de la confusion
).
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Descente vers les lacs de cloto
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Estanh long, tuc de la ratera au fond, une sacrée bouille lui aussi !
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Le tuc gran, imposant depuis l'estanh plan.
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Et enfin retour au lac major, la boucle est bouclée !
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