Hello amis Pyrénéens
Pour ne pas déroger à mon habitude, et parce que ça fait un bout de temps, je vous propose quelques unes de mes images du printemps - été 2018 en vrac. (Encore une fois, assez dégradées par l'hébergeur, malheureusement).
J'en profite pour vous annoncer qu'après l'Explos Film Festival d'Ax les Thermes en mai dernier, j'exposerai ma série "Terres Perdues" à Pyrénicimes (Pibrac) du 21 au 24 novembre prochain. N'hésitez donc pas, si vous y passez, à venir faire un coucou ! (Je serais au Théâtre TMP). Plusieurs autres belles expositions se tiendront également en ville dés le 5.
#1 : Gavarnie dans la tourmente depuis un bivouac improvisé (et très mouvementé) sur le pic des Tentes, 5 juin 2018.
#2 : Plus paisible et un tantinet plus chaud, ici près de l'ermitage de la Pertusa, superbe endroit dominant l'Embalse de Canelles, 11 juin 2018.
#3 : Dernières lueurs sur l'Ossau depuis le col du Pourtalet, 20 juin 2018.
#4 : Le val d'Arrouge, secteur dont la quiétude est plus que bienvenue après l'incroyable bronx du sentier du lac d'Oô et du refuge d'Espingo. 23 juin 2018.
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#6 : Embrasement vespéral depuis le plateau d'Alans, 4 juillet 2018.
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#8 : Crépuscule électrique et aube orageuse dans les Bardenas
9 juillet 2018. 
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#10 : 7 août 2018. Près d'un an jour pour jour après un séjour orageux intense sous la crête Bazillac, retour à la Brèche de Roland, cette fois-ci côté français, pour récidiver depuis la grotte Russel. Une fois n'est pas coutume, précisions nécessaires : si statistiquement les chances de foudroiement direct sont sensiblement équivalentes dans une grotte que dans une voiture ou une maison avec fenêtre ouverte ; le risque majeur est le foudroiement indirect. En effet, si l'électricité se propage normalement (en plaine) une vingtaine de mètres autour du point d'impact avant de devenir négligeable, la situation est très différente en montagne : la roche, parcourue de nombreuses fissures très souvent humides, propage le courant de façon plus anarchique et souvent sur de plus grandes distances. Si une grotte constitue un bon abri (identique à une cabane avec fenêtre ou porte ouverte), il convient donc de respecter quelques règles simples pour minimiser les risques : ne pas toucher les parois, s'isoler du sol (tapis de sol, chaussures), et ne pas se tenir devant son entrée, bien entendu.
Quoi qu'il en soit, la scène ce soir là fut encore une fois grandiose... Impact sur le Pimené, puis sur de nombreux sommets et crêtes à l'est, dans la tourmente.
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#12 : Une fois l'orage évacué à l'est, le vent continue de souffler en rafales à travers la brèche, mais apparitions inattendues et couleurs embrasées s'animent tout autour de nous...
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#15 : Le lendemain, nous resterons pratiquement toute la journée immergés dans un épais brouillard. Mais quelques percées s'ouvriront tout de même côté espagnol, dévoilant des ambiances orographiques sur Ordesa...
#16 : Notre "nid" dans la grotte de Russel s'avéra être l'un des plus confortables bivouacs possibles - à conditions d'avoir, comme nous, des tapis de sol gonflables. Les cailloux recouvrant le sol de la grotte seraient nettement trop gros pour envisager un sommeil digne de ce nom, autrement.
#17 : La crête de pic de Fonta... Par 6 fois je serais venu dans ce secteur, deux fois seulement j'aurais eu la chance d'apercevoir l'impressionnante face Est du Mont Valier dans son intégralité. Et encore, rarement bien longtemps
![:]](./images/smilies/8.gif "Dan.San")
Paradoxalement cette zone est très intéressante pour les amateurs de brumes déchiquetées tels que moi ! 23 août 2018.
#18 : Apparitions à la fois post et pré-orageuses dans la Serra del Cadí. Cette fois, une quête d'orages plus "conventionnelle", en voiture donc, à travers les contreforts espagnols. 3, 4 et 5 septembre 2018.
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#20 : Trois soirs de suite à travers le nord du pays, j'observerai les rêves insomniaques que j'étais venu chercher...
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#23 : Le lendemain, près de Roda de Isabena, dans une superbe région évoquant le sud-ouest américain, je découvre de hauts badlands au détour d'un virage, sur une route perdue.
#24 : Depuis Roda, un orage monocellulaire naît face à moi, sous les étoiles...
#25 : Direction les collines, 45mn plus à l'ouest, pour intercepter une nouvelle salve... Lueurs erratiques et apparitions éphémères sous un ciel menaçant...
#26 : Le jour suivant je décide de filer au sud, découvrant une région que je vous conseille vivement, où les amandiers remplacent les vergers de la région de Huesca. Ici, j'arrive par hasard sur un superbe point de vue dominant l'Ebre, depuis un ermitage joliment restauré près de Fayón, en Saragosse. Seul point noir, les cultures en serres dénaturant un panorama impressionnant...
#27 : Mais reprenons de l'altitude...
Après une première tentative en novembre 2017, stoppée au lac de Rius par la neige ; j'attends cette fois le col de Mar, dans le val d'Aran...
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#30 : Ce qui j'y cherchais, c'était une vue supposée sur les impressionnantes crêtes de la Punta d'Harlé... Et malgré des conditions peu propices, je ne suis pas déçu : la perspective est saisissante. Puisque les nuages dédaignent ces pics, je me lève au beau milieu de la nuit pour saisir une facette nocturne plus paisible de ces crêtes effilées et inhospitalières...
La suite est en cours, les sorties automnales se succèdent alors que la neige s'installe doucement... Je vous dis donc à bientôt, pour de nouvelles images
