dede a écrit:
les aventures de Medhi sur la HRP ont repris
Salut Dédé, j'aimerai bien aussi faire le gr20, mais y a trop de monde par chez toi à cette époque
LukeSmith a écrit:
top top top
Salut Luke
la suite arrive !
Senpertar a écrit:
Joli périple, que c'est aride!!
En effet Senpertar, c'est beaucoup moins vert que quand j'ai traversé le pays basque, où il suffisait d'ouvrir la bouche vers le ciel pour boire
Mais je n'ai pas été dépaysé de l'Euskadi, je suis passé en Ariège le surlendemain
J2 :
vendredi 26 juillet 2019Distance :
21 km D+ : 1920 m D- : 1830 m
Je pars un peu avant 6 h 40 sans faire de bruit, mes compagnons de soirée dorment encore.
Je sais que la journée va être longue et que la météo n’est pas sûre aujourd’hui.
J’accède très vite à une bifurcation : à droite, c’est vers Isil, à gauche c’est vers Alos de Isil où je veux aller. Enfin, c’est ce que j’en déduis car je ne vois aucune indication ….
Bon, il faut de toutes façons contourner par la gauche l’imposant pic de Quenca.
L’estany d’Airoto sommeille encore
Le coll d’Airoto où j’étais hier
Et la collada del clot de Morédo où je vais
A la collada, classique photo avec le vieux panneau vert et jaune
L’imposant pic de Quenca
Et la vallée du barranc de Morédo qui mène à Alos de Isil
Descente très bien cairnée (et peinture jaune) jusqu’à la piste à 2000 m.
Ce ne devait pas être le cas des premiers hrpistes qui ont emprunté cette vallée. J’ai lu tant de récits où des randonneurs avaient trouvé cette descente très hasardeuse jusqu’à Alos….
A noter que Véron, dans sa 1ère édition 1974, préconisait les tronçons Salardu – Mongarri – refuge de l’étang rond par le port de la girette – Salau mais proposait en variante Montgarri – Alos de Isil – flanc sud du Rouch qui était son itinéraire de sa 1ère traversée en 1968.
Anecdote : il mettait des conseils au bas de quelques pages comme « au cours de l’étape, mangez toutes les trois ou quatre heures », « Ne partez jamais seul », « l’étape idéale est terminée à midi »… Une autre époque
L’estanyola del clot de Morédo
Les murailles nord du Quenca
Ce barranc est magnifique, avec plein d’isards
La suite de la descente avec la piste et les pseudos-raccourcis est moins jolie…
Le ciel se couvre déjà sur les Mont-Rouch
Légèrement en aval des Bordes de Morédo, je retrouve un excellent sentier balisée en jaune qui passe dans les bois le long du ruisseau
Il se met à pleuvoir quand je vois les toits d’Alos
Je salue 3 randonneurs sur la placette, les seuls que je verrai jusqu’à la cabane du Mont-Roig.
3 km de route le long de la Noguera Pallaresa pour ronger les semelles des chaussures
Au pont de Pina commence la longue montée du col de la Cornella référencée catégorie 1 dans le classement du maillot à pois
Punaise, ça grimpe sans faire semblant jusqu’aux bordes de Pina, faut même escalader une barrière fermée avec des chaines.
Inutile de demander une colada aux bordes, c’est fermé aussi
La montée est magnifique, alternance de forêts, de jasses, de pierriers jusqu’au lointain col de la Cornella (1200 m de D+ quand même).
Seule la pluie intermittente me gâchera un peu le plaisir de la montée.
Le bassa de Sobriu
Avec cette météo incertaine, je laisse tomber la montée prévue initialement au coll du Montroig puis aux 2 sommets pour tourner à droite vers la Cornella. Ca grimpe sec encore une fois
Au col, je vois enfin un horizon : Monts Rouch, crête de la Gallina, estanyet de la Tartera au nord
Pic de Ventolau, coll curios et coll de Calbérante à l’Est
Pluie, vent, soleil, on change de météo toutes les 5 minutes, pas glop
Je refais le plein au bassa Xica de la Tratera
Et remonte au coll Curios, d' où j’aperçois le proche coll de Calbérante
En arrière avec la Cornella en face
Estanys de Calbérante et de la Gola
Juste au-dessus, le bassa de Curios
Au coll de Calbérante, je découvre enfin le site lacustre de la Gallina que je voulais voir depuis si longtemps.
Dommage que le ciel soit si gris
Mais avant de descendre, comme je n’ai pas fait les Monts Rouch, je grimpe au Ventolau (conseil du grand sachem taxi saillagousain) sous la pluie
Je découvre au sud le site des Tres Estanys, c’est vrai que c’est joli
A l’Est, l’estany de Ventolau et au fond le Certascan
Au sommet, je vois enfin le site de la Gallina dans son ensemble, wahou
Je redescends et me régale malgré la grisaille
Pas de refus pour finir avec un chouïa de soleil juste avant la cabane du Mont Roig
Le Ventolau au fond où j’étais un peu auparavant, la météo vire au grand beau pendant une dizaine de minutes…
La même boîte à sardines qu'au Bésiberri, Mataro, etc
Je n’ai parlé à personne aujourd’hui, je me dis que j’y serai seul. Et ben non, je tombe sur un hrpiste ariégeois d’Arrien-en-Bethmale très sympa qui est parti de Banyuls depuis quelques temps.
Nous discuterons jusqu’au bout de la nuit à … 20h45, avant l’extinction des feux.