Bonjour Laurence et Chrystel
Il y a maintenant quelques décennies que la botanique à été délaissée en France, elle n'est plus enseignée ou alors à dose homéopathique. De fait il n' y a plus de Flore de France digne de ce nom, alors que c'était un des domaines scientifique où la France avait ses lettres de noblesse. Universités et écoles de pharmaco pour un certains nombre d'entre elles se sont d'ailleurs débarrassée de leur herbier qui recelait parfois des trésors. Beaucoup ont quand même été sauvé in extremis, d'autres sont passé à la poubelle ! Les flores générale de France comme la Bonnier ou la Fournier qui étaient des références à leur époque, et rééditées encore aujourd'hui sont à éviter car illisible (photocopie des originaux) et complétement obsolètes d'un point de vue de la nomenclature. Les botanistes français de terrains utilisent des flores issues de pays frontaliers : Belgique, Suisse, Espagne... et des flores régionales. En effet si la botanique institutionnelle dans notre pays est moribonde, la filière des "amateurs", elle, a fait et fait toujours preuve d'un dynamisme éblouissant surpassant souvent les institutionnelles. La flore de Marcel Saule est une très bonne publication que Chrystel à raison de te conseiller Laurence, elle est parfaite et complète pour la flore de montagne pyrénéenne, mais ne compte pas y trouver la totalité des plantes de plaines et collines de midi-Pyrénées. La clé de détermination de cette flore est SIMPLIFIÉE (et oui!) et tu ne pourras remonter qu' au genre et non à l'espèce. Pour les espèces il te faudra lire parfois l' intégralité des descriptions ce qui prend du temps avec parfois le sentiment de lire exactement la même description pour chaque espèce : c'est le cas par exemple du genre Gentiana.
Laurence si tu veux identifier une plante, regarde toujours plusieurs individus de la même espèce car le facteur polymorphe et de variabilité est vivace chez les végétaux. Si il n' y a qu'un seul représentant, ne JAMAIS le cueillir !!!
Dessine des caractères qui te semble prépondérant ou photographie. Pense également toujours à toucher la plante, à la sentir, à la regarder par le dessous ( bref être humble devant elle, en acceptant de mettre un genoux à terre, parfois les deux, voir carrément s'allonger) car cette technique te permettra souvent de distinguer un caractère fondamental (couleur des feuilles inférieures, odeurs, toucher doux ou rugueux, pilosité...); regarde à chaque fois les sépales plus que les pétales, ainsi que les feuilles basales (inférieures), ces détails te mèneront vers l'espèce notamment pour les familles des Rosaceae, gentianaceae, saxifragaceae... Apporte avec toi une petite loupe botanique de terrain, tu en a une très très bien chez Nature et découverte à grossissement 10X (triplet). Un crayon de bois (car le Bic par exemple n' écrira pas dans toutes les positions et si le temps est humide ce que tu auras écrit sera baveux-illisible) et un bloc note. Normalement il très recommandé d'avoir plus d'une flore : une de terrain et une chez soi pour comparaison, car tout n'est pas exempt de coquilles et parfois de contradictions d'une flore à l'autre.
Voici une liste en complément de la Saule : Flora Helvetica de konrad Lauber et Gerhart Wagner chez Haupt (c'est ce qu'on fait de mieux en flore, photos superbes, clé de détermination de terrain séparée du reste de l' ouvrage, on n' y trouve quasiment toutes les plantes de l'étage plaine à celui d'alpin, sauf les endémiques pures des Pyrénées qui sont il faut le reconnaître qu'en nombre restreint) ; la Flora del pirineo aragonès de luis villar ed : Huesca ; Flora manual dels països ctalans éd : Portic , La flore d'europe de marjorie Blamey ( de superbes aquarelles)...
Bonnes balades, bonnes découvertes, bonnes identifications de plantes sans crise de nerf
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... c'est pas coton 
On l' a trouvé du côté de l'Hospitalet près l andorre en montant au coll dels clots. le terrain était farci de fleurs 
, vue hier à 1800 mètres dans la valle (vallée) de Ip au-dessus de
