On en a rêvé, le temps ne l'a pas fait
Mais ce fut un WE sublime
Du genre qui s'oublie pas
Le départ du pont de l'Araillé s'était pourtant fait ss le soleil et la chaleur
Après avoir mangé aux voitures, on s'équipe et on démarre dans le long, très long, ( surtout au retour) cirque d'Estaubé. ça grouille de marmottes.
Et puis patatras, voilà St Pierre qui se met à jouer aux boules, une heure ou deux après notre départ; on s'abrite à la cabane d'Estaubé en attendant une accalmie;le ciel est noir et c'est à croire qu'il guette notre retour. On repart; Nico, Fred et Steph décident de repasser par la passerelle, Jean-Marc et moi on traverse le torrent : JM voulant baptiser ces magnifiques purple shoes, dont on taira la marque
Donc, bain de pieds forcés, et on se retrouve tous de l'autre côté; peu de temps après on reprend un orage qui nous accompagnera jusqu'au refuge : on aura tout eu : pluie, grêle, neige. On sort puncho, protège sac : celui de Nico est fantastique ( surtout ne pas oublier de lire l'inscription dudit sac
).Couleur passe-partout, très peu encombrant, efficace, d'un coût très abordable
Tiens, on aurait dû essayer le mélange chaussures de JM et puncho de Nico; (d'ailleurs ce dernier pense à proposer ce modèle au prochain concours Lépine ) ça fera fureur dans les derniers salons haute couture où l'on cause:D
.
On cramponne sous la flotte/neige avant d'atteindre la borne de Tuquerouye. La remontée de la brèche se fait ss l'orage et le sourire goguenard de la nana aux mains coupées, perchée près du refuge.
Vu la MTO, on n'oublie le bivouac!!!
Au refuge, personne; on s'installe; ou plutôt on s'étale. Le poêle à bois ronronne tt ce qu'il sait; faut dire qu'on le nourrit bien : les séances de coupage de bois valent leur pesant d'or
Y a qu'à la P-Team qu'on voit ça
Le temps ne s'arrange pas, mais on garde le moral; le lendemain, premier lever à 3H00 du mat' : le nez à la fenêtre Nico nous renseigne : "bonne nuit". Redescente au fond du duvet
5H00 du mat', 2° tentative : re-belote
il neige ( tu parles d'une fenêtre MTO
; elle devait être coincée ce jour lÃ
)
Finalement on se lève plus tard, p'tit dèj, recoupage du bois ( acrobatique); les fringues ont quasiment ttes séchées.
Et puis finalement, dans une " éclaircie" on s'équipe, on décide d'aller voir du côté du lac ( à gauche en descendant de l'ascenseur; euh de la brèche
Il est tombé qq cm; on va jusqu'à la croix, puis au retour JM,Steph et moi remontons une petite pente de neige histoire de chauffer les crampons et les piolets.Le Perdido, lui, on l'imagine. Le couloir AD c'est pas pour aujourd'hui.Retour au refuge; en soirée 5 espagnols débarquent; on se dit que s'ils montent c'est qu'une amélioration est en vue; mais suite à leur propos, on n'est guère convaincu
Bon on verra; on leur fait de la place ds le refuge; repas , dodo; oui mais là , c'était sans compter l'idée lumineuse qu'à eu Jean-Marc juste avant que l'on se glisse ds les duvets; pendant le repas il nous parle d'un noeud qui au final ne sert à rien; sauf si on rajoute un élément indispensable au bon fonctionnement de ce dernier; à savoir : la cordelette; la fameuse cordelette
( celle qui doit servir à nouer tes sandales, sans doute:?
. Les initiés comprendront)
Mais ça il nous le dira qu'au bout d'un certain temps : alors la crise de fou rire qui a suivi ds le dortoir, on voit raconte même pas : fallait y être pour comprendre
Les espagnols ont dû se demander dans quelle maison de fous, ils étaient tombés
Puis à nouveau 1° lever à 3H00 du mat : ça à l'air de s'arranger; mais le vent qui a viré Ouest charrie encore des nuages sur le Cylindre; on décide d'attendre ; 2° lever à 5H00 : on y va: ciel caïman clair, étoiles...Fred préfère nous laisser à notre escapade, comme c'était prévu.
Mais vu la neige qui est retombée ds la nuit, on décide de laisser tomber
le couloir ( et pourtant c'est pas faute de l'avoir entendu nous appeler...)et on se " rabat" sur la cheminée; splendide lever de soleil, paysages somptueux; c'est Gavarniesque
.
Cheminée en mixte; on passe en dry tooling. Moment fort
On émerge en haut.Beaucoup de neige déjà transformée; si on monte au sommet, le retour va pas être sain.on abandonne
On choisit de redescendre. Manip de corde, pose de relais; ne trouvant pas sous la neige les deux pitons Nico en pose un; on le teste et c'est à ce moment là que Jean-Marc en trouve un; le 2° est à côté. On pose le rappel et hop, tt le monde descend.
Fred entretemps a descendu la brèche et nous rejoint de l'autre côté du lac.
A midi on est au refuge; on mange, on range tout et on redescend. Derrière nous, le Perdido disparait de nouveau ds les nuages : pas de regrets, donc: l'ascension n'aurait pas été des meilleures. le ciel s'obscurcit; on descend au sec, juste qq gouttes éparses.Bien sûr, y a des trous
....et des photographes qui en loupent pas une
On boit un pot à Gèdre avant de se séparer.
Même si on court toujours après notre Graal, le WE a vraiment été fantastique; l'ambiance comme toujours au beau fixe; explosive même.Fred a enfin pu rencontrer l'équipe de fous
Que de bons moments partagés, que de souvenirs; on vous dit pas tout, parce qu'il y a des moments qui n'appartiennent qu' à nous. Na
Mes petits camarades de jeu complèteront le récit; et merci à eux pour ces 3 jours extra!!!
Par contre, les photos, on vous les faits partager et avec un immense plaisir encore.
Une grosse pensée à ceux qui n'ont pas pu venir.
Mais on ne s'avoue pas vaincu....
le départ, sous le soleil:
la brèche:
Fred ds la brèche:
Lui:
et puis lui, surtout lui :
les JM's shoes
la suite ici :
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