Je dois vous l'avouer : j'ai été élevé par ma grand-mère.
Il m'en est resté un p'tit quelque chose,
j'y pense quand je tombe sur un post ou il est question de prise de risque inconsidérée.
Ma grand-mère avait pour habitude de tricoter l'après-midi, en regardant la télé.
Dans son fauteuil.
Le modernisme, d'accord, mais pas question de rester les mains vides.
Des fois elle s'asseyait sur le canapé, et là , il y en avait toujours un de nous trois pour lui dire : houlà , mamy, tu pars à l'aventure ?
Maintenant, je fais comme elle.
Dans les endroits inconnus, je me déplace lentement.
J'attends qu'ils se fassent à moi, qu'ils m'apprivoisent en quelque sorte.
J'y vais, mais je mets les patins.
Pourquoi ne pas s'attarder un peu dans cette petite combe, où il y a de la lumière, de l'ombre ?
C'est fragile, ces p'tites combes. Un peu de dynamite, elles disparaissent.
... répondirent les cailloux.
Bon, on ira, au Contadé. Mais pourquoi se presser ?
Jetons d'abord un petit regard en arrière ...