Bon, voilà la suite !
Je vais reprendre du départ de l’étang de Bethmale, où l’on arrive Nath et moi dimanche vers 11h.
Il fait beau et la forêt éclate de 1000 feux :
on suit une partie du GR 10 qui nous amène à la cbe de Campuls ;
on y fait la pause repas :
le mobilier est plutôt luxueux pour une cabane
: chaises en paille et table carrelée ; le site est splendide ; ensuite on reprend notre petit bonhomme de chemin et on arrive à la cabane de la Lée où Alain nous rejoindra le soir.
Particularité de la cabane : y a l’eau courant !!! si, si !! cad : évier + robinet ! et ça coule !!
On s’installe et on part faire le pic de Midi de Bordes ; en montant, les nuages nous rattrapent et nous privent ainsi de la vue !! en fait on a loupé ça entre autre :
le Bordes :
On redescend et on entreprend de chercher du bois : pas facile car s’il y a bien des arbres, ils sont tous verts ; on fini néanmoins par en dénicher un plus trop vaillant.
Ensuite Alain arrive dans le brouillard.
Le lendemain, le ciel est clair, une superbe journée s’annonce ainsi qu’une belle partie de montagnes russes ; parce que si la rando semblait au prime abord débonnaire, il s’avère qu’au final, ce fut plutôt sportif, surtout le mardi !!
Je ne m’étale pas sur la journée du lundi, Alain l’a très bien résumée
; qq photos néanmoins :
tuc de Corocle :
Barlonguère :
ah si juste un truc : le Montgarié est assez particulier, surtout sa face W :
une partie des crêtes parcourues :
tout le parcours s’est déroulé en crête ; et ce fut très ludique, jamais lassant car très varié : tantôt simple promenade tantôt, des brèches où il faut poser les mains ; on a choisi de faire tous les tucs et pics par le fil ;pour le pic de Crabère, on est monté droit dans la pente, sans suivre le GR qui le contourne en partie avant de le gravir hors sentier.
Et c’est comme ça que 1100m de déniv plus loin on est arrivé à la cabane des Espugues :
Alain nous y accompagne puis reprend le chemin du retour.
On a une vue fantastique sur le Valier :
on pose nos affaires : la cbe est plus rustique que celle de la Lée ; par contre pas un arbre, mort ou vivant à l’horizon !!!
Nath propose d’aller jusqu’à l’étang de Cruzous:
c’est à moins d’une demi heure de la cbe ; par là bas on ramasse des pieds de genévriers:
on revient dans notre 3 étoiles et on part à la découverte de notre terrain de jeu : une grotte de laquelle est captée l’eau ; on aurait bien aimé visiter le boyau qui part au fond, mais pas franchement équipée, on renonce afin de na pas finir en habit de dentelles ! bon, je vous l’accorde, ça aurait fait très classe !!
Je passe sur l’épisode sombre des 3 randonneurs qui ont débarqué un peu plus tard à la cabane avec des idées plus que , voyons comment dire … salaces ? oui, je crois que le mot est juste. ; après un « recalage » de billes qui s’imposait ils sont repartis sur la cbe de Taus.
Non mais ; et puis quoi encore !!!
Le lendemain, debout à 7H00 ; le ciel est chargé et les nuages ont déjà envahi l’ouest ; manquerait plus que la perturbation ait de l’avance !!
On prend la direction du col de la Crouzette ; la partie de montagnes russes à la mode ariègeoises continue :
Premier tuc à se mettre sous la dent : celui de la Messe, 2346m.
Une fois cette dernière dite et servie, on se délecte de la vue sur le Valier.
du tuc de la Messe, vue sur le Lampau et le Valier :
Mais déjà les nuages envahissent le col de la Crouzette
; pour l’instant on voit tout notre futur parcours ; tuc suivant : celui de Quer Ner, 2385m. ; là la ouate commence à nous titiller !!! notre crête disparaît et réapparait à tour de rôle dans les nuages.
tuc de Quer Ner :
La descente est hard ; le rocher mouillé n’aidant pas vraiment !!!
Nath dans la descente du tuc de Quer Ner :
On arrive néanmoins au col de’Aubies et on monte sur le tuc d’Eychelle, 2315m ; à partir de là , c’est le brouillard !! 50m de visi ; la descente est assez scabreuse ;
On poursuit au pied de l’Aubague et on se demande comment on va l’aborder :
un chemin court jusqu’à sa base ; je vais voir et fait demi-tour : ça passe pas ; en fait une sente le contourne, et on comprend pourquoi :
Si d’une manière ou d’une autre, on était arrivé en haut, il aurait fallu tirer un rappel !
On continue toujours dans le brouillard ; par moment ça se dégage un peu ; la crête entre l’Aubague et le Pène Rouge est très effilée ; mais les moins aguerris peuvent toujours l’esquiver en prenant la sente du bas.
On arrive ainsi jusqu’au Cap Ner et à partir de là , on va découvrir toute la beauté sauvage de l’Ariège profonde !!
Cad, là ou un brin d’herbe ne ressemble le plus qu’à un autre brin d’herbe, là où les sentes n’en sont pas, là où les mamelons ( et oh, ceux de dame nature !!) se multiplient comme les petits pains, là où tu peux rêver qu’un cairn te montrera aimablement la route, en tendant amicalement son petit bras vers la direction à prendre. Dans tes rêves !!!
Perte de référence visuelle, on s’engage sur une sente qui nous descend trop bas ; mais heureusement, tout comme Alain, je sors la carte « gps » de ma manche !!
On monte, on redescend dans des endroits où même le sanglier du coin n’oserait s’engager !! Par chance j’avais topé un point précis sur la crête de Balame ;Mr Garmin nous y amène, ensuite y a plus qu’à suivre la sente ; ah, oui, faut que je vous dise : une sente en Ariègeois c’est un passage de la largeur du pied ( et pas large le pied, hein !!!), mais bon, on finit par arriver au col de la Core ; il était temps, le brouillard précipite, on sort les goretex ; et comme les voyages ouvrent l’appétit, on s’installe sur les bancs pour se restaurer.
Bien contentes les filles, d’avoir et boussole et GPS dans leur sac à mains !!!
La suite n’est qu’une formalité : on reprend le GR qui nous descend à travers la forêt vers l’étang de Bethmale :
en 1h on est de retour à la voiture.
On s’arrête boire un chocolat et acheter le trop bon fromage de vache de Bethmale.
Conclusion : superbes journées qui nous ont fait ( re )découvrir une spendide région avec des paysages grandioses. Une rando somme toute assez physique, à cause ou grâce aux innombrables montées et descentes qui se succèdent.
Peut-être pas adaptée à ceux ( celui) qui se disent ( dit ) rouillé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
De partout le Valier est omniprésent ; on aurait pu apercevoir le Faustin, du haut du tuc de la Messe ; les nuages nous en ont privés : pas grave, parce que le Faustin, on le verra quand on sera ..DEDANS !!!
En tout cas, les Ariègeois : votre Ariège elle est belle, sauvage et se mérite.
Mais qu’est ce qu’on l'
C’est du pur bonheur à la parcourir.
Merci à Alain et Nath d'avoir partagé ces beaux moments avec moi et dommage que la Frakassée team n'ai pu se joindre à nous
les photos :
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