Hello les montagnards
Vendredi dernier, direction Gavarnie avec Fred ; pour le Mont-Perdu, son 1°
On se retrouve au col de Tentes à 15H00, et on monte au refuge des Sarradets, sous lequel on bivouaquera, sous la protection de Dame Marmotte, habituée des lieux
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Elle se laisse approcher de très près.
Comme on est les premiers arrivés sur la zone de bivouac, on a l’embarras du choix ; plus tard qq randonneurs squatteront les autres emplacement.
En soirée, des nuages montent de la vallée, et ne vont pas tarder à engloutir la tente de Fred
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Le lendemain, direction le Perdido ; je passe sur la montée de la Brèche que tout le monde connaît
Arrivés à cette Brèche, on prend à gauche, sous le Casque et la Tour ; on sera les seuls, tous les autres , espagnols pour la plupart,suivent le chemin qui ramènent à Goritz.
Un peu d'exercice
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Fred sur le pas des isards :
Univers très minéral, qui nous fera passer d’une terrasse à une autre pour se rapprocher du Perdido.
On monte jusqu’au col de la Cascade.
A un moment donné, 2 choix s’offrent à nous : soit on monte encore d’un étage, et on arrive ainsi au dessus de l’étang Glacé,( itinéraire que j’avais déjà pris, il y a qq années ) soit on reste en courbe de niveau , et on rejoint l’itinéraire qui monte de Goritz.
On prend la 2° solution ( et au final, on s’apercevra qu’on a bien fait : un névé bien pentu barre la trace dans la descente sur l’étang et aurait pu se révéler problématique)
Vu qu’il fait faim, on mange au dessus de l’étang :
avant d’attaquer la montée
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Beaucoup de monde se presse sur les pentes du Perdido ; au sommet la vue est superbe et le regard porte loin
Lac glacé, brèche de Tuquerouye et barrage des Gloriettes :
vue du sommet
On reste une bonne demie-heure au sommet, profitant du soleil, puis c’est la descente , d’abord sur Goritz, puis après y avoir bu un pot
on continue pendant une heure pour poser le bivouac dans un endroit splendide, pelouse à la clé( même endroit où il y a 3 ou 4 ans, suite à un orage, je flottais sur mon tapis de sol
)
Un isard, fatigué semble-t-il, se laissera approcher sans fuir ; on lui tire le portrait, puis on le laisse tranquille ; au petit matin, il sera encore là .
Les lumières du soir sont magnifiques.
le bivouac
Au départ, on s’était dit que l’on dormirait au sommet du Perdido ; mais 2 raisons nous font changer nos plans :
La 1°, c’est qu’au sommet à 14H, ça faisait un peu tôt pour planter la tente !!
Et la 2° : la mto du lendemain( du dimanche donc) s’annonçait orageuse, donc fallait pas trainer pour rentrer.
Et là aussi, on a eu le nez creux : le Perdido sera coiffé par les nuages, du soir jusqu’au lendemain :
Le lendemain, on lève le camp ; on passe au pied du Descargador, et on remonte au dessus du col pour arriver juste sous la grotte Casteret ; on évite le sentier, trop long qui ramène à la Brèche
sur le chemin du retour :
Un peu plus d’une heure après notre départ, l’orage gronde ; il est derrière l’Escuzana, et fonce droit sur nous ; qq gouttes commencent à tomber .
L’orage arrive :
On atteint la grotte par un chemin expo et y a plutôt intérêt à être sacrément vigilant pour ne pas finir à la fois en glissade et en vrac
On remonte alors dans les blocs pour arriver sur la vire , sous le Casque, à qq dizaines de mètres du Pas des Isards.
A 50 m de la Brèche , les éléments se déchainent : on ramasse la grêle, le vent, etc…
On bascule de l’autre côté en faisant gaffe à ne pas glisser ; malgré le mauvais temps, on croise pas mal de monde qui continue à monter !! « juste pour voir » qu’ils me disent
Ouais, ben y a rien à voir !!!c’est bouché, pour le panorama, faudra revenir
L’arrivée au refuge des Sarradets se fait sous la pluie.
Pendant que j’attends Fred, il y a encore du monde qui arrive : à croire qu’ils n’ont pas pris la mto avant de partir ; pourtant depuis vendredi, les orages étaient bel et bien prévus !!
Au final, tout ce petit monde fait demi tour, et donc ça bouchonne !!
Je double tout ça ; faut pas trainer : la cascade risque d’avoir grossi sous le déluge et ça pourrait poser pb.
Fred me rejoint un peu plus tard au parking, au terme d’une superbe course.
La montée au Perdido c’est fait sous le soleil, avec des couleurs très belles.
Les paysages sont vraiment fantastiques, et ce monde minéral n’y est pas pour rien !!
Les photos :
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