Bonjour, voilà c'est fait !
Nous avons profité de l'automne qui s'éternise pour réaliser la traversée des crêtes du Pibeste.
Départ au petit matin , après avoir déposé une voiture au col des Spandelles, pour attaquer l'ascension du Pibeste avant de nous diriger vers la Pène de Souquète d'où le parcours se dévoile.
Au départ, la crête légèrement descendante ne pose pas de difficulté si ce n'est un tapis de feuille de hêtre rendant par moment le sol extrêmement glissant.
Puis la crête au niveau de la Serre se redresse légèrement et s'effile franchement.
Cette partie n'est pas envisageable pour les personnes sujettes au vertige. Elle est à aborder avec beaucoup de précaution.
Vue vers l'arrière
Toujours aérienne, elle perd une centaine de mètres pour atteindre par un couloir herbeux la Brèche du Prat du Rey. (1333)
Elle se redresse franchement pour atteindre le Soum du Prat du Rey (1496) et ses esthétiques pylones.
La crête encore aérienne descend légèrement. L'itinéraire pénètre ensuite en forêt et rejoint le Gr que nous empruntons peu de temps pour passer l'escala du Prat du Rey qui nous fait basculer sur le versant argelèsien.
Escala
Une traversée nous emmène après avoir croisé un point d'eau (fontaine de bestayau) au col d'Andorre (1443).
Du col, la crête se redresse franchement pour atteindre le Soum d'Andorre (1684).
En montant nous jetons un regard au parcours déjà effectué
Pause déjeuner au Soum d'Andorre
Nous apercevons un couple de Gypaëte
Puis nous mesurons ce qu'il nous reste à parcourir
C'est reparti. La crête est relativement plate nous cheminons en lisière de bois.
Puis la crête se redresse de nouveau pour, après avoir franchi une première bosse, atteindre le Soum de Conques (1759)
Le parcours descend maintenant sur un vaste plateau et nous atteignons le pied du Soum de las Escures (1847) que nous contournerons par la gauche en franchissant une arête. Le chemin est à partir de là très bien tracé
Nous laissons le sommet sur notre droite
Puis une tête rocheuse (1835)
Pour gravir un petit sommet sans nom (1874)
Vue vers le pic de l'Estibette (1851)
Avant de descendre à un col d'où nous attaquons la montée vers notre dernier objectif de la journée, point haut de la balade, le Soum de Granquet (1881).
Du sommet nous redescendrons au col pour récupérer la voie normale du Granquet qui nous ramènera après une descente de 500 m au col des Spandelles
Jolie bambée d'une vingtaine de km et 2100 m de d+. Itinéraire exigeant demandant beaucoup d'attention tout du long, à effectuer par beau temps lorsque le sol est sec, paysages somptueux. Nous l'avons réalisé en 8h45.