Un petit dernier dans un coin beaucoup plus connu.
Alors évidemment, pas mal de monde, c'est pas pour rien que j'ai du attendre 5 jours pour avoir une place à Angel Orus.
Pour le 1er jour montée tranquille au refuge avec départ depuis Eriste en passant par le pont de Tramarrius puisque désormais on ne monte plus à la plleta de l'Estallo en voiture durant l'été. Rien de particulier en chemin mais quelques voitures quand même en chemin, dont un camping-car garé au pont de Tramarrius.
Arrivé assez tôt au refuge, il n'y a pas encore trop de monde, j'en profite pour profiter que la 'terrasse': pas mal d'hirondelles, je ne rappelais pas qu'il y en avait dans ce coin...
A l'intérieur, c'est bruyant, rien d'étonnant puisque les conversations doivent couvrir la musique. On y échappe quand même au petit déjeuner
Bon alors pour la nuit, pas mieux que la fois précédente:
1. un abruti m'a piqué mon sac de soie
2. dans un dortoir de 24 il y a toujours des risques, et j'ai gagné un bon ronfleur
2 places à côté (juste à coté aurait été plus simple à [mal-] traiter) qui me réveille définitif à minuit
.
A 1h, la meilleure solution c'est
et descente dans le sas d'entrée, où d'ailleurs il ne fait pas les 25°C, voire plus, (il manque vraiment une aération dans ce refuge) du dortoir. Finalement j'y dormirai pas si mal, juste réveillé à 5h30 par le premier départ. Gars sympa qui m'indique que sa place dans le dortoir est libre (il pense que je suis arrivé dans la nuit, ben non
).
Je trouve extrêmement bien approprié le dessin d'Angulo dans son tome IV, page 135 lorsqu'il traite le massif des Posets....
Même si la légende ne peut pas viser ce refuge "
Si vous voulez dormir, éloignez vous de certains refuge" puisqu'on ne plante pas la tente autour d'Angel Orus. Quel est le hasard de cette coïncidence ??
Bien que levé tôt, je ne pars qu'assez tard (7h05) suite erreur dans la note (mais pas de problème pour corriger - simplement pas mal de temps pour la faire refaire) et du coup je remonte tout un tas de petits groupes qui se dirigent vers les Posets. Ça se vide vite à la bifurcation GR11 / canal Fonda, peu de monde en direction de l'ibon de Llardaneta. Justement avant d'arriver à l'ibon, avant de traverser un torrent venant de la gauche, le remonter pour atteindre le bord sud du grand plat Forau de la Neu.
De là , il y a de très bonnes lignes de cairns pour atteindre le col de Pavots (3097) que l'on a en vue:
La montée finale au col se fait vite (et se descend encore plus vite) dans l'éboulis fin.
A gauche se trouve très proche le col de Pavots, déjà visité dans le passé, et la nouveauté est à droite, avec le début de la crête pour las Espadas, dont le début reste tranquille.
Bon après, ça change un peu quand même !
Certains passages sont de la rando, d'autres demandent de faire gaffe et de mettre les mains
Avec de belles vues à gauche
et à droite (Ibon d'els Millars, d'els Leners, les Eriste)
Ne pas trop se pencher..
A las Epasdas, vue étendue, vers Biados et Gavarnie/Mont Perdu au fond
Vers le Schrader
Vers les Gourgs Blancs
L'accès au Posets
Je redescends vers le col des Pavots (pas préparé la suite même si je connais grosso-modo).
La Tuca Forau de la Neu devant la Diente de Llardana
Le col de Pavots
Las Espadas depuis le grand plat du forau de la neu
En fait j'avais de prévu un petit détour sur le chemin du retour, pour lequel je n'ai trouvé beaucoup de description d'ailleurs.
Départ pour la crête sud de la Diente de Llardana, en montant à la limite de la veine de roches rouges/bleues de gauche.
A la descente, j'ai pris celle de droite, moins pentue mais bien plus désagréable car il y a pas mal d'éboulis, il faut nettoyer pas mal avant de poser le pied.
Au moment de récupérer la crête en elle-même (et des cairns aussi) on a une belle vue de l'ibon de Llardaneta
La crête n'est pas très longue mais assez fine, on passe pile au-dessus d'une partie de la voie royale
Les Posets, pas très loin, mais avec quand même plus de 200m supplémentaires
En direction de l'Aneto
Le bas de la voie royale
Et très belle exposition pour Las Espadas
Comme il est déjà 14h15, je redescends doucement par le même chemin et la descente à Eriste est plutôt longue.
A noter la mauvaise surprise à l'arrivée à Eriste - pourtant pas la grande ville 'symbole' de la 'civilisation' - un abruti m'a piqué l'antenne de la voiture.
Pas la fin du monde, d'autres ont eu bien plus galère style raquettes..., mais quand même.
Je remonte sur Benasque pour la nuit et le lendemain, petit regret pour les Posets: finalement, avant de repasser côté français, détour pour une nouvelle visite aux Posets.
Le chemin est classique et avec le départ tardif d'Eriste (plus de 10h30) je rencontre un peu de monde dans le sens inverse mais très peu à la montée.
Avec la tente et tout le matériel, je le sens qu'Eriste est à moins de 1100 et qu'il faut monter à 3375
, mais ça vaut la peine.
Vers Biados, le glacier de Llardana
Gourgs Blancs - Perdiguère
Massif Aneto - Maladeta
L'air est assez clair, on voit bien le pic du Midi de Bigorre, pourtant à plus de 38 km
Durant l'heure et quelque passé au sommet, seulement quelques visites: 4 personnes, mais aussi:
Pour descendre au bivouac prévu à l'ibon de Llardaneta je n'ai pas repris la voie normale mais ai plongé directement vers le forau de la neu. Il faut y aller doucement, énormément d'éboulis.
La dent de Llardana a déjà une allure impressionnante
et qui ne s'améliore pas en perdant de l'altitude
A l'extrémité du plat, harde complète d'isards
Pour atteindre l'ibon, contourner le sommet 2891 en face par la droite et trouver un petit laquet (et emplacement de bivouac) avant le col 2863
A la descente, se méfier de l'herbe et serrer à gauche (pas toujours bien cairné) pour éviter des barres.
Il y a de très bons emplacements de bivouac à l'ibon.
Voilà , voilà pour cette année
Sébastien