Alors il y a un petit truc que le titre ne dit pas.... Surtout au mois d'août d'une année avec confinement
C'est qu'il faut arriver à Espingo
Et là j'ai fait comme beaucoup, depuis les granges d'Astau.
Et même comme vraiment beaucoup de monde
Une vraie procession, ou pèlerinage, au point que les croisements et dépassements demandent de l'attention.
J'arrive à Espingo tout de même, une bonne partie de la procession s'arrête déjà au 1er étage qu'est le lac d'Oô.
Arrivée au 2ème étage - Espingo, encore 50% descendent !
C'est une belle vue, ça manquait. Le 3ème étage est en vue...direction le Portillon. Montée tranquille, arrêt au refuge que je préfère à celui d'Espingo, j'y aime bien l'ambiance. Je me permets d'y traîner pour en repartir à 18h, direction ?
Je ne sais pas trop....
Je reste planter la tente au milieu de tous ces 3.000
Ce qui est impressionnant au sommet de la Tusse, c'est que même à quasi 2.900 on reste quand même un peu bas !
Pour ce 1er jour, ce seront les seules photos...car le temps rafraichit et je me dis que ce sera encore mieux le lendemain matin avec le lever du soleil.
Oui, oui, bien sûr....
Une 2ème partie de nuit sous la pluie... Ah ah....
Et à 6h.. que du blanc en vue, c'était pas la prévision
Je reste cloué sous la pluie
..matinée lecture
, café, sieste, en attendant une éclaircie.
Sieste qui dure, un peu trop... réveil à 14h30, c'est qu'il fait chaud !
Une éclaircie
et même en belle forme.
Alors qu'est-ce qu'il y a de pas loin dans le coin et pas visité depuis quelques temps ?
Le Gourdon, tiens ! En plus je pourrais récupérer de l'eau en chemin.
Il suffit de descendre de la Tusse, atteindre le pluviomètre et se diriger vers le col des gourgs blancs. Qui n'est plus blanc du tout de ce côté
Je n'ai pas eu assez de temps pour faire de meilleures photos, mais il me semble que c'était un lagopède. Pourtant, à cet endroit, je ne m'attendais pas:
La montée au Gourdon m'a paru plus simple que la 1ère fois: je pense que c'est parce que je suis resté beaucoup plus sur le fil sans m'embarquer dans les dalles.
Il n'y a pas long à monter depuis le col.
Vers les Isclots:
Les Gourgs Blancs:
Vers Perdiguère:
Vers Grand Quayrat, Lézat:
Retour au col où je retrouve deux randonneurs qui cherchent à passer au lac glacé. Pas le plus simple pour atteindre le Portillon le lendemain. Il y a bien le chemin des mineurs, mais bon, je vais pas le conseiller comme ça à des gens chargés.
Surtout qu'il y a moyen de trouver de l'eau et un peu de place avant de remonter vers le pluviomètre.
Je retrouve ensuite le jeune HRPiste qui a décidé une journée 'camping' (et séchage
). Sûrement pas loin de 2 petites heures de discussions, puis retour à la tente.
Le lendemain, journée plus claire
:
Je traîne un peu au sommet, au refuge du Portillon puis sur le chemin. En me demandant ce qui serait à visiter demain
Plutôt une bonne idée, entre, la coume de l'abesque et le Portillon, je crois un membre bien connu (
) que je n'ai pas vu depuis...pff, longtemps.
Évidemment, je descends moins vite....
Et il finit pas se faire tard lorsque j'arrive au lac d'Espingo. La foule m'avait presque décidé de changer de vallée. Je bivouaque tout de même au Saussat.
Au lever le lendemain, en voyant le val d'arrouge, je me dis que c'est bête mais je n'y suis jamais allé... Je ne sais pas trop quelle est la configuration et ce qui est facile ou pas après la cabane. Je verrais toujours une fois sur place.
Je trouve quelques bons emplacements de bivouac abrités du vent tant qu'à faire, à noter. La montée à la cabane d'Arrouge n'oppose pas de difficultés.
Le chemin qui continue à monter permet d'arriver facilement du fond du val.
Il donne même une vue vers Oô.
En regardant la carte je vois que le pic d'Espingo n'est pas bien loin.
Mais à première vue pas si évidement, c'est sur la droite, oui..
...les cairns et sentes partent un peu dans tous les sens, donc ce sera à vue.
Ici il faut aimer l'herbe et ça monte bien.
Au 1er essai, je me suis planté, et j'ai fini sur le petit sommet rocheux "en bas".
Qui aura servi de sommet pour
du coup.
Un peu déçu de m'être raté
je regarde en redescendant si par hasard... et oui
D'où la photo, d'ailleurs
C'est raide dans l'herbe mais ça le fait.
Puis ça ce calme, il suffit d'atteindre la ligne de crête (et ensuite ? ben je verrai, la carte dit que c'est en continuant à gauche
)
Je finis par rejoindre la ligne de crête.
En face le Belloc est plus impressionnant que lorsqu'on vient des Spiejeoles
Et surtout ça sent bon l'objectif, avec pic de Nord Nère en prime
En bas
Le crête permet d'arriver rapidement au pic d'Espingo (2856), vue vers le sud (direction Perdiguère)
Je continue assez vite vers Nord Nère (2844) où je trouve la vue plus intéressante, plus vaste.
Cascade d'Oô et le chemin vers Espingo, très marqué:
Le refuge d'Espingo:
Pic d'Espingo devant le Perdiguère au loin:
Un peu plus sur la gauche, centré sur le Grand Quayrat:
Vers l'ouest, les lacs de Nère:
Vers le Hourgade:
Vers le nord on a une vue bien différente:
En théorie il est possible de revenir aux granges par le val d'Esquierry, mais j'ai entendu que la crête du Nord Nère jusqu'au couret n'est pas si évidente.
J'ai déjà pas mal improvisé, je vais retourner - ou tenter - de revenir par mon chemin aller.
Ce qui se fait bien, j'ai essayé de bien noter le cheminement. Vaut mieux d'ailleurs
Une dernière vue sur mon premier 'sommet' de la journée.
Il suffisait de passe sur la gauche...
Le retour à la civilisation est sans difficulté, mais c'est assez bizarre de retrouver autant de monde alors que je n'ai croisé, ni même vu, personne le reste de la journée. Et pourtant, pas si loin !
En tout cas il ne faut pas hésiter à visiter le pic de Nord Nère en supplément, il a une vue qui complète bien.
A la prochaine, "Quayrat & Quayrat"
Sébastien