Machiste, intolérent... chuis en train de me faire une sacrée réputation moi

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« Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine. »
Alexandra David-Néel

t’inquiète va c'est juste un forum ou on ne fait que parler

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http://dedbond.wordpress.com/

chacun à le droit de repousser ses limites comme il l'entend...
et chacun à le droit d'émettre un avis d'une interprétation différente...
que d'aucuns trouveront critique....
de part "chez nous" une première est une première....
"première mondiale" pléonasme
d'accord pour saluer la performance physique hors normes...
d'accord aussi pour remarquer qu'il faut aussi un gros moral...
j'aimerais savoir si il y a 40 ans...il aurait tenté la même chose...
(autrement dit sans couverture médiatique...)
je vous laisse disserter sur "l'assistance" psychologique que ça peut représenter...

deux détails quand même...
je cite "la HRP est un sentier..."
un peu réducteur à mon goût quand même...
et je recite "Chaque année, une dizaine de personnes tentent de traverser les Pyrénées de bout en bout via la HRP. Il y a beaucoup d’abandons et parfois des drames avec des randonneurs surpris par la météo et les éléments, orages, foudre… Tous le monde ne termine pas le HRP."

faudrait quand même revoir un peu le chiffrage....même si évidemment c'est moins valorisant...

c'est sans doute le fait que je connaisse un peu l'environnement qu'il a eu qui me rend moins à même de m'enthousiasmer comme il conviendrait...pour cette traversée...

par contre j'ai plus tendance à voir sa traversée de la Tasmanie comme une plus grande réussite....sans doute parce qu'après avoir passé 2 jours en HRP en compagnie de 2 retraités australiens (vivant en tasmanie) super sympas, ils faisaient la HRP en intégralité et portaient des sacs d'une bonne taille...
ils avaient rigolés devant les nôtres...ils nous avaient glissés en partant...."vous ne survivriez pas en Tasmanie"

Pour info
Sac de sucre pour mon arrière grand père docker du temps où on dechargeait du sucre à Bordeaux :100 kg
Sac de ciment du temps où je dechargeait les semis à la main pendant mes vacances: 50 kg
Sac de ciment aujourd'hui : 35 kg
Pour le sucre, il semble qu'il y ait des grues

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En la cuesta del mudo...Se callan los que coren !

La capacité à porter de lourdes charges sur de longues distances en montagne me semble dépendre à la fois d'aptitudes personnelles et d'un entraînement spécifique. De ce point de vue, la performance de L.P.Loncke est remarquable. Reste à savoir quel impact cela peut avoir à plus ou moins long terme sur les articulations, car la vieillesse est parfois obligée de rembourser les erreurs de jeunesse.
Mon autre réserve se fonde sur la sécurisation de la progression, un des piliers de l'autonomie. Avec un sac très lourd, même en modulant son allure selon la nature du terrain, comment ne pas augmenter les risques d'accident grave et de recours aux services de secours en montagne ?
Qui peut se croire à l'abri de trébucher, déraper, glisser, d'être déséquilibré sans remède avec une telle charge ?

J'attends avec curiosité son retour lorsqu'il ira faire le PCT

L'originalité de la traversée des Pyrénées de J-P Loncke n'est évidemment pas transposable sur le Pacific Crest Trail, qui nécessiterait de porter 100 kg de nourriture, avec une perte d'au minimum 34 kg de masse corporelle, si elle est proportionnelle à la HRP !
D'ailleurs, on peut lire sur son site: "Louis-Philippe a réalisé plusieurs exploits avec un sac à dos lourd (+40kgs) et s’est juré que ce serait le dernier défi à sac à dos lourd afin de préserver ses articulations. A 43 ans, s’il veut continuer les expéditions il faut commencer à ménager son corps."
Sans doute, serait-il judicieux de commencer plus tôt...
On peut saluer la performance et la ténacité de ce randonneur extraordinaire sans partager son concept de traversée. Mais ce qui gêne l'appréciation équilibrée de cette aventure, c'est le tam-tam médiatique qui joue les grandes orgues.
Quand je lis sur son site: "Le premier jour il échappe à la mort, il tombe dans un ravin de 5m avec son gros sac sur un sentier d’animaux en pensant être sur la HRP à la tombée de la nuit. Il est amorti par des ronces et des plantes à pique qui comme un velcro le maintiennent la tête en bas et ont arrêté sa chute. Il s’en sort avec une entorse et un hématome à la cheville.", je flaire l'exagération, non pas de la chute ni du risque mais de la blessure. Sans sous-estimer le courage de l'aventurier, je ne crois pas qu'il soit possible avec une entorse de marcher aussi longtemps avec un tel sac.