Bonjour,
Le sujet de ton post est intéressant, et il met le doigt sur un sport assez "tendance",
... et très exigeant.
Je crois qu'il faut essayer de faire la part des choses.
Sur le fond :
1t, Rappeler la nécessite (ce que tu fais) de préserver un environnement fragile (et celui-là , nous le chérissons tous, particulièrement) des effets indésirables de l'activité humaine.
2t, Prendre en compte la légitime préoccupation des vallées (en zone de montagne, notamment) de trouver des moyens de développement économique (qu'on peut espérer le moins agressif possible).
A titre personnel, je suis moins dérangé par la mise en place d'une course de montagne, que par la création d'une station de sports d'hiver (mais la aussi, on retombe sur la problématique du développement économique local).
A priori, la pratique des courses (pédestres) en montagne, me paraît être moins agressive pour l'environnement (mais je n'ai jamais pratiqué personnellement ce genre de sport, je parle des trails) que d'autres pratiques "sportives" (je pense, notamment à l'introduction des engins motorisées, quad, notamment).
A l'intérieur des parcs, je crois qu'il faut être plus exigeant sur les modalités d'organisation.
Sur la forme, les modalités :
Tu évoques le problème de la destruction de la flore, le dérangement de la faune locale.
Une mesure d'impact serait peut-être à réaliser.
Je peux citer au moins un exemple de course de montagne, dans laquelle cette exigence (soucis de limiter l'impact de cette "intrusion", sur la faune et la flore) est prise en compte, sur le terrain.
Il s'agit d'une course (en équipe ou individuel) de montagne se déroulant dans les hp :
"le trail des hp".
Une course (en individuel ou équipe).
47 kms, en 3 étapes.
Une course organisée, dans cette édition 0, sous l'égide des vallées du pays de la Nestes.
Une manifestation sportive qui a mobilisé beaucoup d'énergies (et de bénévoles).
Une course qui met en avant les valeurs (qui sont peut-être aussi, les tiennes) de ténacité, courage, et passion de la nature … qui peut être assez rude avec nos fragiles carcasses.
Une course à laquelle je ne participe pas (je n'ai ni la condition, ni la volonté de parcourir la montagne en courant, ou en marchant très vite), mais je peux comprendre, et je respecte les personnes qui participent à ce genre d'épreuve, extrêmement éprouvante.
Un type de "randonnée" qui demande sacrifices et courage.
Je connais certaines des personnes y participant, qui sont d'authentiques passionnées de la montagne "propre".
Hier, j'ai découvert la 3ème et dernière étape, qui se déroule dans un secteur très verdoyant ;
Un secteur qui monte, et qui descend, … avant de remonter ….
(20 kms, D+ : 1000 m, D- : près de 1900 m).
Arrivée à Loudenvielle (vallée du Louron).
J'ai participé au balisage du parcours, je peux t'assurer que l'impact sur l'environnement est extrêmement limité.
Le balisage (bandes rouge/blanc) sera enlevé après le passage du dernier concurrent (par chaque bénévole responsable de son « secteur »).
L'itinéraire emprunte les sentiers de randonnée (gr, pr, pistes forestières …),
avec une préoccupation supplémentaire : limiter la dangerosité de l'itinéraire.
L'épreuve a lieu dimanche prochain, …et tu peux y participer (voir avec les organisateurs).
http://www.raidvienne.com/docs/TrailHP/ ... tation.htm
Ce type de manifestation sportive présente aussi l’avantage (pour le développement d’une économie respectueuse d’un développement économique durable) de faire connaître une région, une vallée, et les
richesses patrimoniales, qu'elle détient.