Bonjour,

Je me permets d'intervenir et partage les propos de Laurence.
D'abord, il n'y avait rien d'arrogant ou de sentencieux dans sa phrase, mais juste un cri du coeur devant un drame. En tous cas c'est comme ça que je l'ai lu.

Ensuite, même si je ne connais pas parfaitement les risques d'avalanche , je suppose qu'ils ont été inventés pour qq chose, comme les vigilances orange, rouge etc...en terrain plat. On critique suffisamment les services météo pour leurs approximations, il faudrait de temps en temps reconnaître leurs efforts, et malheureusement leur réalisme (cf tempête du 24 janvier)

Aussi, et sous réserve des conclusions de "l'enquête" alpine, je pense que le principe de précaution aurait dû, sur ce coup-là, s'appliquer. Exercice évidemment difficile j'en conviens et qui ne remet pas en cause les compétences des guides en général.


A+

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J'passe de sas en sas
Et mes visites s'espacent...
A. Bashung

OUF

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"Parce que la montagne est là"
G. MALLORY

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Ok si tu est seul ou avec un groupe d'adultes responsabilisés et conscients des risques.. Pas du tout d accord avec des gosses..

Bref, chaqu'un est libre de faire ce qu'il veut Si un gars décide de monter par une face bien chargée en risque 5 pour voir si ça descend c'est son problème
Mais un professionnel de la montagne, lui, il vaut mieux qu'il y réflechisse à deux foi.
Si il va au carton avec ses clients, il vaut mieux qu'il y reste avec ( rapeller vous de l'accident dans les alpes ou un accompagnateur c'était fais prendre dans une avalanche. Des gamins sont morts, mais lui était vivant)
Maintenant on peux aussi sortir avec un risque 5 et une école maternelle là ou aucune avalanche ne descend

koda

D'accord avec Laurence et JFcouf.

MAIS risque 2 , 3 : on RISQUE sa peau quand même.

Le problème dans cette société de vieux frileux , c'est qu' ils vont TOUT NOUS INTERDIRE.

Car ils ne comprennent pas que face à la NATURE , nous ne sommes RIEN

LE JOUR OU ELLE VEUT NOUS PRENDRE................

Personnellement j'en ai discuté hier avec un copain secouriste et il ne comprend même pas comment ils ont pu sortir.
A mon humble niveau (mais je n'y connais pas grand chose) dès que le risque est supérieur ou égal à 3 je ne fait que des itinéraires que je connais par coeur ou alors des randos qui à priori ne présentent pas de risque. Le jour où le secouriste s'est tué au Pic du Midi, Jordi et moi avions décidés de grimper versant Nord pour être à l'ombre et ainsi minimiser les risques. Lui était sur l'autre versant, exposé. Là aussi pour le coup, même si ça a été aussi la faute à pas de chance, je n'ai pas compris le choix de sa course, à mon avis trop risqué vu les conditions.
Après je partage les différents avis, seul on fait ce qu'on veut mais quand on est encadrant là on fait attention, quitte à perdre une course.

salut ,

un débat très intéressant sur les différents points de vues , même les experts ont du mal à évaluer les risques précis comme dit un expert " les avalanches ne se mesure pas avec du 1+1 =2 " de nbrs paramètres sont délicats à évaluer (même s'ils ont fait de gros progrès pour mesurer les risques il y a au moins 20% d'inconnu), , je peut comprendre que le guide est obliger de prendre des risques sinon à la fin du mois sa paye sera minable , que se soit niveau 3 ,4 , ou 5 /5, mais du hors piste avec des ados avec un niveau très marqué ( 4/5) . Ok pour bien étudier la course ,ok pour la liberté ,parcourir ces espaces féeriques ( moi le premier ), mais bon! vous aurez bo super analyser ,jusqu'a présent en montagne sa monte et sa descend (propice aux avalanches)et si on fait ni l'un ni l'autre on est en creux de vallée avec des pentes de chaque cotés, de plus des avalanches se produisent quelquefois là ou on ne les attend pas , alors si en plus on tient pas compte de l'avis des niveaux ou les sous estimer

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S'engager dans le désir , et emprunter les chemins de ses mondes, pour le bonheur dans cueillir de nouvelles étoiles.

J'apporte mon grain de sel à la discussion et je rejoint un peu Jcouf.

C'est très réducteur, voire même dangereux de dire ''risque 1 ou 2, ça craint pas, je sors,et Risque 4 je reste à la maison''. Risque 1 ou 2 ne veut pas dire ''pas de risques'', d'ailleurs des avalanches ont déjà tué en risque 2.
Et risque 4 ne veut pas dire qu'il faille à tout prix rester chez soi. Il faut adapter sa course et son comportement en fonction de chaque situation. Il y a des courses envisageables même en risque 4. Après c'est sûr qu'il faut bien étudier l'itinéraire (de toute façon il faut toujours bien étudier l'itinéraire même quand le risque est moins élevé), et il faut constamment se remettre en question au fur et à mesure de la progression sur le terrain. Concernant l'accident du guide dans les Alpes, on y était pas, donc on ne peut pas juger de la situation, d'autant plus qu'il vaut mieux rester prudent avec la présentation des évènements par la TV. Quoi qu'il en soit, un guide peut commettre des erreurs pour diverses raisons, comme chacun d'entre nous (et nous en avons tous commis un jour ou l'autre), et la montagne est aussi un espace naturel avec ses risques, que l'ont peut tenter d'évaluer , mais difficilement prévoir, même pour les meilleurs spécialistes. Je pense qu'il faut garder tout cela à l'esprit lorsque l'on sort en montagne.

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Non, Soulcem n'est pas la 8ème merveille du monde et encore moins le plus bel endroit des Pyrénées!!!! :-p