Bonsoir Pteamers
Dimanche dernier, la météo sur la chaine parraissait execrable, aussi, je m'étais dit qu'une incursion vers le sud ouest d'Iparalde, en plein coeur d'Euskal Herria, permétrait une balade tranquille et primesautière. Les sites météo m'encourageant dans ce sens, j'ai posté un appel aux amateurs pour aller visiter un des plus mythiques massifs pour les montagnards Basques ( mendizaleak: "ceux qui aiment la Montagne"), le massif du Gorbeia.
Pas le moindre poil de la barbe dinosauresque n'a répondu, c'était bon signe pour la réalité du temps !!!
Jcb et lagrole étaient de la partie.
Je récupère Peio à Bayonne à 6H, force est de constater qu'il n'a pas oublié sa tête, puisque le vois, mais pour le reste, pardon, c'est du camping , pas de bâtons, pas d'apn, PAS DE GPS, tenue d'été et chaussures de 30 ans retrouvées en creusant dans la cave recouvrant les chaussettes de Mme Peio ( comme je la plaint).
Jean claude pris au vol à la frontière et hop, 2H de route.
PAGOMAKURRE, parking aire de picnic, et départ des randonneurs.
Dinosaure est bien loin MAIS j'avais croisé un 31 au controle d'alcoolémie contractuel, j'aurais dù me méfier... Il pleut.
Pagomakurre, nous ne sommes pas seuls, loin de là . Ce dimanche est un jour de procession au Gorbeia, "el dia de los buces ( ou un truc comme ça ), commemorer le temps où les bergers communiquaient avec des cornes de brume, de vrais cornes, et la brume, ils l'avaient commandé sur internet, et pas de pb de livraison ni de délai.
Deux sexagénères joyeux nous aprennent qu'au refuge Iriginao, on régale de vin et de croissants, eux ont RDV avec des copines à l'Aldamin pour descendre une bouteille ou deux, et que le chemin d'Atxular est là . Parceque nous, sobres et serieux, nous n'allons pas à la fête mais nous partons pour Itxina la merveilleuse.
Nous voilà parti sur un chemin tracé et trés, trop balisé....
Nous traversons une belle forêt et le chemin finit dans un immense paturage et là plus besoin de balisage, normalement, l'Oeil d'Atxular doit se voir à 3 Km, le Pb c'est qu'on y voit pas à 100 m Jean claude exulte, pas de machine à Peio, on va se le faire à l'ancienne : carte( mouillée ) et pif qui nous conduit à coup de pif réflexions au pied de la muraille d'Itxina
Et au seul passage possible: L'oeil d'Atxular, c'est magique!!!
Passés dans la dent d'Itxina, nous pensons trés fort à Fter qui préconnise de faire le tour d'Itxina par les crêtes, aussi, on monte sur la crête, le tour sera pour une autre fois
Mon but egoiste de ce jour est de trouver la grotte Supelegor, que j'ai raté l'an dernier.
Nous progressons dans des lapiaz acérés comme des lames de rasoir, les arres d'anie, à coté c'est de la molaire de mamouth. L'ambiance est féerique, et Jean claude fait nous faitremarquer que c'est paradoxalement une météo idéale pour un endroit pareil.
SUPELEGOR
Traversée d'Itxina sans photos mais pour ceux qui connaissent, c'est comme les Arbailles en plus petit mais plus profond.
Le petit col qui matérialise la sortie
Le Gorbeia est séparé de la dent d'Itxina par les beaux paturages d'arraba parsemés de refuges privés et du refuge de la fédération Biscaine de Montagne: Refugio Angel Sopena, où nous finissons par boire un petit café après quelques délires d'intentions de grimpète au pic LEKANDA. Jean claude aura repéré quelques possibilités pour ceux qui aiment la gymnastique assaisonnée de cordes et divers accessoires.
Paturages de la sortie d'Itxina
Bon, jusque là on s'est bien amusé, mais faudrait peut être y monter à ce Gorbeia.
On s'y emploi dans le brouillard, mais pas de risque de se perdre au vu de la foule qui en descend, pelerinage que je vous dit. Des groupes de jeunes, moins jeunes, des solitaires, des couples... et notre paire de papis de ce matin, encore plus enjoués, vu que les bouteilles, ils les ont bien descendues. On discuaille un peu et la montée se fait de plus en plus raide, Le gorbeia, il faut se le gagner.
La croix du Gorbeia érigée en 1901 ( voir le mega blog de Peio qui a fait des recherches qui me laissent sur le cul )
Pas de bouffe au sommet, il caille sévère et Peio est en tenue club med, faut pas l'oublier. Nous descendons au refuge Eriginao déguster ce que je vous laisse imaginer, c'est meilleur.
Retour à la voiture en scrutant les flancs et arêtes de LEKANDA qui laissent à Jean claude un gout de reviensy.
Grand merci aux fous qui qui aiment tellement Euskal Herria que quand il y pleut, ils n'y voient que du soleil qui s'essorre.
Bonnes balades
Eyra