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Vignemale
3298 m |
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Guide
pratique |
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Sommet prestigieux et quasi mythique, riche
en histoire, c'est le plus haut pic des Pyrénées françaises
qui plus est rehaussé d'un glacier.
Un lieu magique à visiter absolument en prenant les précautions
décrites dans notre guide et ce dès le mois de juillet.
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Introduction
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Considéré à juste titre comme l'un des plus beaux
sommets des Pyrénées, le Vignemale est aussi le plus
haut pic du massif sur le versant français. Il est pourvu du
seul glacier à langue des Pyrénées.
Alors que depuis Cauterets un accès alternatif permet d'admirer
le magnifique lac de Gaube qui a inspiré le romantisme au XIXe
siècle et l'impressionnant couloir de Gaube, depuis Gavarnie
on emprunte la voie normale.
C'est un haut lieu chargé d'histoire comme seul ces endroits
peuvent en susciter. Henry Russell personage emblématique du
Vignemale y fit creuser 7 grottes, plutôt 7 "demeures"
pour y passer ses nuits et recevoir ses amis.
Pour la petite histoire, les premiers vainqueurs sont deux bergers
anonymes engagés par Reinhard Junker alors chargé de
cartographier les limites du royaume de France avec V. de Heredia,
son homologue espagnol.
Le 1er août 1792 en passant par le Montferrat (atteint la veille)
puis en suivant d'abord la voie du petit Vignemale nos deux bergers
approchaient du but.
Le lendemain, ils regagnèrent le Montferrat. De là,
probablement par les crêtes et le plateau supérieur du
glacier d'Ossoue (qui n'inspirait à l'époque que crainte
et horreur) ils gagnaient la pique Longue : le sommet du massif.
Epoque souhaitable :
De mi-juin à début juillet. C'est la période
idéale pour fouler un glacier en parfait état. L'été,
la fréquentation du site est importante.
A partir de la fin juillet le glacier présente déjà
des crevasses importantes. Vous pouvez toujours y aller pour voir
ce spectacle grandiose mais en respectant toutes les règles
de sécurité de la marche sur glacier.
Quelques-unes de ces consignes de sécurité sont décrites
sur nos pages.
Cartographie :
IGN Top 25 1647 OT.
Difficultés :
Itinéraire de haute montagne sur glacier.
Il n'est pas inutile d'insister sur les précautions à
prendre. Tout d'abord en dehors du glacier pas de problème
si ce ne n'est la petite escalade de la pique Longue. Peu difficile
techniquement, il faut absolument se méfier des chutes de pierres
en cas de fréquentation importante. Les blocs qui s'accumulent
ne sont pas tous très stables et nous avons remarqué
que même en faisant attention il est difficile de ne pas en
faire partir.
Pour ce qui concerne le glacier il faut s'encorder et ne pas avoir
peur de paraître ridicule! Ce conseil peu sembler futile surtout
en début de saison lorsqu'on voit évoluer librement
des randonneurs autour de soi.
Mais sachez que c'est vous qui avez raison car les crevasses peuvent
être masquées, ou bien les ponts de neige peuvent céder
sous votre passage. Cela dit pas de panique quand même!
Equipement :
On vient d'en parler un peu mais rappelons le matériel, spécifique
pour la traversée du glacier, qu'il va falloir emporter.
Des crampons, un piolet, un baudrier (mieux qu'une ceinture de sécurité),
un mousqueton, une corde d'au moins 20 mètres pour deux personnes.
En cas de chute dans un trou la personne restée en surface
utilise son piolet pour fixer la corde. Garder au moins trois mètres
de corde sur soi de chaque coté de la cordée. Effectuez
un nud en "huit" pour vous attacher. Pensez à
progresser corde presque tendue!
Hébergement :
- Refuge de Bayssellance (refuge du CAF, gardiens : S. & P. Gavard)
Tél. : 05.62.92.40.25. Le refuge a été rénové
entre 2001 et 2003.
- Refuge des Oulettes-de-Gaube (CAF ) Tél. : 05.62.92.62.97
par Cauterets. |
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